Chères lectrices, chers lecteurs,
Nous sommes ravies de partager avec vous les dernières nouvelles du LADYSS.
Dans les semaines à venir, nous vous convions à deux événements majeurs. Tout d’abord, le 7 mars 2024, participez à notre Séminaire sur les « Mobilisations environnementales », où les intervenants du LADYSS partageront leurs réflexions et analyses.
Ensuite, du 8 au 15 mars 2024, notre cycle de conférences internationales sur la santé des peuples vous offrira l’opportunité d’explorer diverses perspectives sur les enjeux de santé contemporains.
Nous sommes également ravies d’accueillir de nouvelles stagiaires au sein de notre équipe. Estelle Ducat, Clémence Bernard, Margot Jacquin et Silvia Marzorati apportent leurs compétences à des projets liés à la biodiversité.
Nous tenons également à vous rappeler deux événements à venir. Tout d’abord, les Journées scientifiques du LADYSS auront lieu les 2 et 3 mai 2024 à la station écologique de Fontainebleau, offrant une occasion unique d’échanges et de collaborations au sein de notre communauté. Ensuite, les Doctoriales 2024 du LADYSS se dérouleront le 3 juin 2024 à l’Université de Paris 8, offrant aux doctorants une occasion de présenter leurs travaux de recherche.
Nous vous remercions de votre intérêt pour les activités du LADYSS.
L’équipe éditoriale du LADYSS
Séminaire doctoral international LUCI/LADYSS-Paris 8. Cycle de conférences pour la santé des peuples avec Elodie ROS (Université Paris 8), Charly Camilien Victor (Université de Haute Alsace – Mulhouse) « Économie populaire, sociale, solidaire, alternative… leviers de transformation sociale au service de l’émancipation ? »
Séminaire conjoint Institut Français de Géopolitique / LADYSS-Paris 8 – « La Roumanie à l’épreuve des enjeux environnementaux globaux », par Monica Dumitrascu (Professeure de Géographie, membre de l’Académie roumaine) accueillie à Paris 8
Séminaire commun Atelier 3 « Agriculture alimentation et cohésion sociale » et Ladyss Paris 8 – « Fabrique ordinaire de la ville comestible : Cueillir, glaner, récolter le vivant dans les espaces ouverts de la métropole. » avec K. Demailly (Ladyss), A. Bochaton (Ladyss), F. Roussel (Pleiade), F. Paddeu (Pleiade) « Gingko, ail des ours et pissenlits. Les migrantes chinoises et la cueillette de plantes dans le Grand Paris: enquête sur des pratiques discrètes d’écologie populaire. » et Ségolène Darly (Ladyss) « Travail invisible et liens informels entre campagne ordinaire et rue populaire : dans les pas du « maïs chaud » en région parisienne ».
Estelle Ducat, en stage encadré par Céline Clauzel et Tess Heydorff-Decaux
Je travaille sur la caractérisation des ouvrages d’art ferroviaires non dédiés à la faune sauvage pour essayer de dégager les paramètres qui facilitent le passage des grands ongulés. Cela s’inscrit dans le cadre de la thèse de Tess Heydorff-Decaux, qui vise à améliorer les continuités écologiques et à réduire le risque de collision sur les voies de la SNCF.
En effet, le réseau ferroviaire occasionne une coupure dans le paysage, limitant ou empêchant les déplacements des espèces de part et d’autre la voie ferrée. Cet effet barrière entraine une fragmentation des habitats naturels et un risque de mortalité pour les individus lors de la traversée. Au-delà des enjeux écologiques, l’effet barrière des infrastructures, ainsi que les collisions avec la grande faune, ont un impact économique important en raison des dégâts sur le matériel roulant et les équipements. Cela a également des répercussions sur la régularité des trains mais génère aussi un risque de déraillement et donc un risque pour la sécurité des voyageurs et du personnel. Des observations de terrain montrent que certains ouvrages de franchissement non dédiés à la faune (pont, tunnel) sont régulièrement empruntés par la faune sauvage, sans que cela ne soit toutefois systématique. La détermination des facteurs intrinsèques aux ouvrages comme leur dimensions, ou des facteurs du milieu les environnant, qui permettent le passage de cette faune, permettra donc d’avoir une meilleure compréhension de la place des ouvrages d’art non dédies à la faune dans le maintien des continuités écologiques.
Clémence Bernard, en stage encadré par Céline Clauzel sur le programme COOLSCHOOLS
Mon stage porte sur la biodiversité dans les cours d’écoles parisiennes et plus spécifiquement les arthropodes, dans le cadre du projet européen COOLSCHOOLS. Je réaliserai des inventaires d’arthropodes dans 16 écoles parisiennes et leurs 16 espaces verts les plus proches. L’objectif étant de faire un constat de la biodiversité présente mais aussi d’étudier les liens potentiels entre la biodiversité des cours et celle des espaces verts. L’hypothèse posée étant que les cours d’écoles pourraient être des corridors pour les arthropodes entre les plus grands espaces verts, et favoriseraient donc la biodiversité en milieu urbain. Les 16 écoles sélectionnées ont toutes fait partie du programme OASIS, c’est-à-dire qu’elles ont été transformées et végétalisées récemment, notamment pour diminuer les surfaces imperméabilisées.
Margot Jacquin, en stage encadré par Céline Clauzel sur le programme COOLSCHOOLS
Mon stage s’inscrit dans le projet de recherche européen COOLSCHOOLS sur la végétalisation des cours d’écoles à travers plusieurs approches. Je travaille sur l’effet de ces opérations sur la biodiversité. La création de microhabitats pourrait faciliter l’installation et le déplacement d’espèces diversifiées dans les milieux urbains denses. Je suis ainsi chargé de caractériser les communautés végétales ainsi que la stratification horizontale de la végétation présentes dans 16 cours d’écoles. Cette démarche vise à comparer ces communautés entre écoles et à mettre en perspective ces résultats avec la diversité d’arthropodes présente.
Silvia Marzorati, en stage encadré par Ségolène Darly dans le cadre de l’Atelier 3 – Agriculture, Alimentation et Cohésion sociale
L’objet de mon stage consiste dans l’organisation d’une journée de recherche collective sur l’élevage ovin sur les couverts végétaux des systèmes céréaliers de plaine du bassin parisien. Encadrée par Ségolène Darly, je vais prendre en charge la coordination avec les partenaires du terrain – agriculteurs et éleveurs – et scientifiques, l’organisation logistique et, enfin, la valorisation de la journée sous forme de compte-rendu écrit.
Les Journées scientifiques du Ladyss 2024 du 2 au 3 mai 2024 à la station écologique de Fontainebleau visent à renforcer la cohésion et la collaboration au sein du laboratoire LADYSS, marquant une période de transition vers un nouveau cycle quinquennal. Les inscriptions aux journées sont ouvertes !
L’équipe organisatrice des Doctoriales 2024 du LADYSS est heureuse d’annoncer l’appel à communication pour cet événement qui se tiendra le 3 juin 2024 à l’Université de Paris 8, dans l’Amphithéâtre M002 de la Maison de la Recherche, en format présentiel.
Les Doctoriales offrent une occasion unique aux doctorant.es de présenter leurs recherches, qu’il s’agisse de thèses en cours, d’articles publiés ou en cours de rédaction, ou de chapitres.
L’objectif principal est de mettre en lumière les différentes thématiques de recherche des doctorant.es et de faciliter les échanges et les discussions entre les membres de la communauté doctorale et les chercheurs titulaires du laboratoire.
Si vous souhaitez participer en présentant vos travaux, veuillez faire parvenir vos propositions d’intervention au plus tard le 31 mars 2024 à l’adresse suivante : doctorantsladyss@gmail.com.
Merci d’inclure les éléments suivants dans votre soumission : le titre de votre présentation, un résumé concis ne dépassant pas 30 lignes, une indication claire du type de travail présenté (article, thèse, point d’avancement, méthodologie, etc.), ainsi que votre préférence entre une présentation courte (10 minutes) ou une présentation longue (20 minutes).
Nous avons hâte de découvrir vos recherches et de partager ensemble une journée enrichissante lors des Doctoriales 2024 du LADYSS !
Réalisation et Montage : Ulysse Mathieu et Grégoire Triau.
DARMANGEAT Christophe. L’énigme du profit, [s.l.] : La ville brûle, mars 2024, 152 p. URL : https://hal.science/hal-04459790.
Lamarche Thomas et Michel Sandrine, « Université, service public ou secteur productif ? », La vie des idées, 13 février 2024. URL : https://hal.umontpellier.fr/hal-04456639.
Carré Catherine et Daniel Marcovitch, « Le principe de solidarité dans les politiques françaises de l’eau : originalité, fonctionnement et fragilités », Cybergeo : Revue européenne de géographie / European journal of geography, 1 mars 2024, Environnement, Nature, Paysage. URL : https://hal.science/hal-04485169.
Abautret Yannick et Carré Catherine, « Stratégies de recherche sur les interrelations entre infrastructures et territoires face aux défis environnementaux : le programme Ittecop », in Bonin Sophie (dir.), Infrastructures de transport créatives : Mieux les intégrer aux écosystèmes, paysages et territoires, [s.l.] : Éditions Quae, février 2024, p. 13‑18. URL : https://hal.science/hal-04484125.
Descarpenteries Jacqueline et Ménèses Maria Paula, « Epistémologies du Sud », in Gilles Boëtsch et Bernard Andrieu (dir.), Les mots de demain: Un dictionnaire des combats d’aujourd’hui, 1er édition, [s.l.] : ATLANDE, 1 février 2024. URL : https://hal.science/hal-04409262.
Descarpentries Jacqueline, « L’éducation à la santé mondiale », in DICTIONNAIRE CRITIQUE DES ENJEUX ET CONCEPTSDES “ ÉDUCATIONS À ”, [s.l.] : l’ Harmattan, 2024. URL : https://hal.science/hal-04484073.
Pech Pierre, « RENATU : un indicateur de biodiversité potentielle pour les espaces verts industriels et urbains à l’usage d’utilisateurs opérationnels », in S. Bonin (dir.), Infrastructures de transport créatives. Mieux les intégrer aux écosystèmes, paysages et territoires, Versailles : Quae, 30 janvier 2024, p. 178‑184. URL : https://shs.hal.science/halshs-04467620.
PODCAST – Arbelet-Bonnin Delphine, Sylvain-Bonfanti Lucia, Grésillon Étienne, Riboulot-Chetrit Mathilde, Ribrault Claire, Faure Céline et Bouhet Eric, Au delà de la frontière académique : la recherche participative dans nos jardins, [s.n.], no Episode 12, 1:22 min, [s.l.], 25 janvier 2024. Restez pas planté là !, . URL : https://shs.hal.science/halshs-04466429.
CONFERENCE ENREGISTREE – Darmangeat Christophe et Plutniak Sébastien, «Le dieu des sociétés joue-t-il aux dés ? Hasard et nécessité dans l’évolution sociale », Table-ronde « Entre déterminisme et choix de société : éclairages pré- et protohistoriques » organisée par la Société préhistorique française, 26 janvier 2024. URL : https://media.hal.science/hal-04428745.
Directeur de publication : Thomas Lamarche
Coordinatrice de rédaction : Myriam Djedi
Rédactrices : Myriam Djedi et Bénédicte MacGregor