Chercheuse associée au laboratoire LADYSS depuis mars 2025, j’ai exercé en tant qu’Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) à l’Université Paris Cité de 2022 à 2024. Titulaire d’un doctorat en géographie et études sur la criminalité organisée, soutenu le 6 décembre 2024 à l’Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (ED Sciences Sociales – ED 401), ma thèse a été réalisée en cotutelle avec l’Università degli Studi di Milano, au sein du Laboratorio « Studi sulla criminalità organizzata ».
Mes travaux de recherche ont été conduits au sein du LADYSS, dans le cadre de l’atelier 2 – Transitions : organisations, territoires et sociétés.
Géographie humaine et régionale et études sur la criminalité organisée.
Directrice de thèse : Pascale FROMENT
Cotutelle : Nando DALLA CHIESA (Université degli Studi di Milano).
Géographie de la criminalité ; géographie sociale ; territorialité, territoires illégaux ; réutilisation sociale, requalification et régénération urbaines ; acteurs institutionnels et associatifs, tiers secteur ; crime organisé.
Europe, Italie, Pouilles, Lombardie.
Méthodes : Enquêtes de terrain (entretiens semi-directifs), observation participante et flottante, analyse de rapports et documents publics.
Mai 2017 – Novembre 2018
Assistante de laboratoire – Université Paris 8
Janvier – Mai 2017
Gestionnaire des concours enseignants – Université Paris 8
Août – Octobre 2016
Agente vacataire – Université Paris 8
Février 2025 – Aujourd’hui
Chargée de cours – Institut Catholique de Paris
Octobre 2022 – Août 2024
Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) – Université Paris Cité, UFR GHES
Licence 2 :
Licence 3 :
2019 – 2022
Monitrice dans le cadre du contrat doctoral – Université Paris 8
Volume horaire total : 81h
Cours assurés :
Palermo, C. (2022). Réutilisation sociale des biens confisqués au crime organisé à Lecco et Bari (Italie) : quel impact sur la transformation et la valorisation territoriales ? Geography Notebooks, 5(2). DOI : 10.7358/gn-2022-002-cpal. ⟨hal-03934936⟩
Palermo, C. (2022). La réutilisation sociale des biens confisqués au crime organisé. Retour sur une recherche doctorale. École Française de Rome. efrome.hypotheses.org. ⟨hal-03934598⟩
Palermo, C. (2022). Using confiscated assets from organised crime for social purposes and regional development: a comparative study of Lecco and Bari. Communication présentée à l’UGI Paris 2022. ⟨hal-03934993⟩
Résumé de la communication en ligne
IGU Barcelona 2023 (4–7 sept.)
La gouvernance urbaine à travers la réutilisation des biens confisqués au crime organisé : les cas de Bari et Lecco (Italie).
Session bilingue (FR/ES) organisée par C. Egea-Jiménez & I. Martins Medeiros-Robaina.
UGI Paris 2022 (18–22 juil.)
Using confiscated assets from organised crime for social purposes and regional development.
Session « Local and Urban Governance », dir. C. Nunes Silva. Communication en français et anglais.
Colloque EFR Rome 2021 (7–8 oct.)
Réutilisation sociale des biens confisqués et revalorisation des territoires “criminels” : approche comparée Lecco/Bari.
Session « Vivre en ville au fil des crises », dir. P. Froment & C. Salone.
IGU Commission on Geography of Governance – Rome (11–12 sept. 2025)
Communication confirmée : Innovation and Participation in Urban Governance.
La réutilisation sociale des biens confisqués à la criminalité organisée et la requalification des territoires. Une étude comparative entre Bari et Lecco.
Cette thèse vise à explorer les différences dans la réutilisation des biens confisqués aux mafias entre le Nord et le Sud de l’Italie, avec un accent particulier sur Lecco et Bari. Elle commence par établir une distinction entre les termes « mafia » et « mafie », en soulignant la variété et la complexité des organisations criminelles italiennes. Les termes « mafia », « mafie » et « crime organisé » sont souvent confondus, mais il est important de les distinguer pour bien comprendre la complexité du phénomène criminel en Italie. Alors que le terme « mafia » fait souvent référence à l’organisation criminelle originaire de Sicile, avec des ramifications nationales et internationales, le terme « mafie » désigne les diverses organisations criminelles de type mafieux présentes dans différentes régions d’Italie. Ces organisations sont impliquées dans un large éventail d’activités illicites telles que le trafic de drogue et d’armes, le blanchiment d’argent, l’extorsion et la corruption, et exercent un contrôle important sur les activités politiques et économiques. Parmi les différents facteurs identifiés quant à l’expansion de la mafia en Italie, la corruption, la disponibilité limitée d’opportunités économiques, la fragilité des institutions et le manque de transparence dans la gestion des biens immobiliers figurent en bonne place. Bien que la législation antimafia italienne soit parmi les plus incisives au niveau international, sa mise en œuvre est souvent ralentie par des défis bureaucratiques et procéduraux. La confiscation des biens des clans mafieux constitue une mesure cruciale dans la lutte contre le crime organisé. Cependant, le processus de confiscation et de réutilisation sociale de ces biens peut s’avérer long et complexe. Malgré ces défis, la réutilisation sociale des biens confisqués permet de requalifier et de valoriser les territoires, en transformant les espaces criminels en ressources économiques et culturelles. Ainsi, les espaces autrefois illicites deviennent des lieux licites, contribuant au bien-être social et économique. La recherche se concentre sur la réutilisation sociale des propriétés confisquées à Lecco et à Bari, en analysant les disparités dans les procédures et les projets entre le Nord et le Sud de l’Italie. Elle examine le rapport complexe entre les espaces occupés illégalement, les politiques de requalification, les institutions et les dynamiques sociales. L’enquête explore les modalités de distribution des biens confisqués, la participation aux appels d’offres pour les obtenir à des fins sociales, l’accessibilité des procédures et les défis rencontrés par les coopératives et les associations, liés aux questions de calendrier et de cohabitation entre le pouvoir mafieux et le pouvoir légal. La recherche souligne l’importance de la collaboration entre associations et coopératives dans la réutilisation sociale, promouvant une transformation adéquate des territoires. L’analyse comparative entre Lecco et Bari met en évidence les similitudes et les différences dans l’incidence et l’impact de la criminalité organisée : l’infiltration de la ‘ndrangheta à Lecco et la présence de groupes criminels à Bari soulignent la nécessité d’une réponse coordonnée de la part des autorités. Malgré les différences géographiques et socioculturelles, les deux villes sont confrontées à des défis similaires liés au phénomène de la criminalité organisée. La compréhension des dynamiques criminelles et la coopération entre les autorités sont essentielles pour contrer l’infiltration des organisations criminelles et promouvoir la réutilisation sociale des biens confisqués. Il est important de souligner que la réutilisation sociale ne se limite pas à contrer la présence de la mafia ; elle intervient également dans des domaines fréquemment négligés, en facilitant le lien entre les citoyens et les institutions. Nous voudrions souligner l’importance de la coopération entre les autorités institutionnelles, les associations et les citoyens pour assurer une gestion efficace des biens confisqués et promouvoir le bien-être social et économique des communautés concernées.
Méthodes de recherche : Enquêtes de terrain, observation participante, analyse qualitative et quantitative des données.
Compétences informatiques : Maîtrise de la suite Microsoft Office, Adobe Illustrator et Inkscape ; notions de base en QGIS.
Langues : Italien (langue maternelle), français (C2), espagnol (B2/C1), anglais (B2), portugais (A1).
Gestion de projets : Coordination interdisciplinaire, suivi administratif et financier.