WAHOU

Well-being and HeAlth Observatory within Urban trajectories

Financé par le CNRS et l’Université Gustave Eiffel (UGE) : PEPR Ville durable et bâtiments innovants

Présentation du projet 

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Date de début du projet : 2025
Date de fin du projet : 2029

 

WHAOU

Coordinateur du projet

Thomas Thiebault(EPHE-PSL)

Membres du Ladyss impliqués

Stéphane Rican (responsable scientifique), Zoé Vaillant, Anne-Peggy Hellequin

Doctorant.e.

Marie Wiedemann

Participants du programme extérieurs au laboratoire

Institutions du consortium

Unités de recherche : UMR METIS, UMR CRSA, UMR GEMASS, OSU Ecce Terra, UR LEESU, UMR LSCE, UMR AUSser, UMR LAVUE, UR PROSE, UMR LADYSS, Centre Jean Pépin, CNRS IBMC Unité ARN, UMR IPMC

Autres partenaires : Eau de Paris, CEPREMAP

 

Résumé du projet 

Pour préparer les villes aux défis de demain, les rendre durables et résilientes, il est primordial de bien les connaître. Les villes de demain seront des villes informées pour que les décisions politiques soient éclairées par des connaissances robustes. Elles seront agiles, réactives aux stress multiples, en capacité d’alerter, d’agir, de s’adapter, d’anticiper et de se projeter au moyen de scénarios prédictifs. Les stress auxquels les villes doivent se préparer sont de plusieurs ordres, en premier lieu climatiques et sanitaires. Quelles seront les épidémies de demain, les vecteurs et les pathogènes du futur ? Comment la population urbaine répondra-t-elle aux canicules ou aux nouvelles affections causées ou exacerbées par le changement climatique ? Quels seront les impacts de la crise de la biodiversité sur l’écosystème ville ? En résumé : quelles seront les trajectoires des vulnérabilités socio-environnementales et leurs dépendances à des facteurs multiples (bien-être, niveau de vie, etc.), dont les impacts peuvent être directs (affections) ou indirects (alimentation, usages) ?

Ces enjeux multiples sont abordés par des communautés scientifiques distinctes en lien plus ou moins proche avec les décideurs et les habitants. Alors que de nombreuses questions sont partagées, il est essentiel de croiser davantage les expertises, qu’elles soient sectorielles ou disciplinaires. Par ailleurs, ces questions complexes, mettent en jeu des phénomènes multiscalaires et nécessitent une approche systémique dépassant les silos disciplinaires. Observer sur le long-terme permet (i) d’effectuer une veille de phénomènes émergents, épisodiques ou ponctuels, voire de tendances, (ii) de contribuer à en déterminer les causes, (iii) d’éclairer la décision publique et d’interagir avec les citoyens pour renforcer le dialogue science-société.
Le projet WHAOU vise à créer un observatoire plurithématique et multidimensionnel du bien-être et de la santé en ville, avec Paris comme cas d’étude, en analysant les flux de matières dans les réseaux d’assainissement, les données censitaires ainsi que les données d’entretien.

Pour ce faire, le projet WHAOU met en œuvre plusieurs éléments clés. Un consortium élargi et transdisciplinaire : l’originalité réside dans la mise en place d’un consortium qui rassemble et élargit les initiatives existantes. Ce consortium adopte une approche transdisciplinaire, favorisant la collaboration entre différents domaines de recherche.

Une observation multi-paramètres : L’observation vise à suivre de manière continue et à long terme divers paramètres liés au bien-être et à la santé. Cela permettra de localiser les phénomènes dans le temps et l’espace, tout en favorisant l’innovation dans les métriques d’observation.

Développer l’épidémiologie basée sur les eaux usées : Le réseau d’assainissement collecte les effluents urbains, mélangeant eaux usées domestiques, industrielles et pluviales. Ces effluents contiennent une richesse d’informations moléculaires provenant des pratiques urbaines et de la santé des populations. Depuis la pandémie de Covid-19, des recherches ont été entreprises pour suivre les affections en population à partir des eaux usées en complément d’autres suivis historiques sur une variété croissante de traceurs.

L’importance des métriques socio-économiques : Il est essentiel de comprendre la corrélation entre les flux mesurés dans les eaux usées et les indicateurs socio-économiques, ainsi que les perceptions et expériences des habitants. Ces résultats seront ensuite utilisés par des acteurs
locaux pour mettre en oeuvre des mesures d’atténuation adaptées, testées lors d’expérimentations co-construites et territorialisées.
Enfin, en tenant compte des interactions entre les acteurs, des progrès réalisés et des résultats obtenus, le consortium évaluera également la transférabilité des approches mises en œuvre au sein de WHAOU vers d’autres territoires.

 

Mots-clés en français 
épidémiologie, eaux usées, agents pathogènes émergents,  cycle de l’eau, santé, bien-être, ville durable, perceptions et représentations, sciences participatives, action publique, Paris

Données de recherche collectées
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Publications

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Autres programmes