UMR7533

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Clément Steuer

Fonction : Senior Researcher
Grade et Institution de rattachement : Institute of International Relations, Prague
Section (CNU, CNRS) : 04, 40
Docteur en science politique

Science politique

THÈMES DE RECHERCHE DÉVELOPPÉS


Partis politiques et systèmes partisans ; clivages sociaux et territoriaux


CHAMPS GÉOGRAPHIQUES


Afrique du Nord et Moyen-Orient


PRINCIPALES ACTIVITÉS DE RECHERCHE


  • Mes activités de recherche portent sur les partis politiques et systèmes partisans au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

  • J’ai travaillé deux ans au LADYSS dans le cadre du projet ERC TARICA (2019-2021).

  • J’ai été directeur du pôle « Gouvernance et politiques publiques » du CEDEJ (Centre d’études et de documentation économiques, juridiques et sociales), un centre de recherche sous la double tutelle du CNRS et du ministère des Affaires étrangères, au Caire (2015-2017).


ACTIVITÉS D’ENSEIGNEMENT / DIRECTION DE THÈSES


  • Depuis 2022 : Chargé de cours, Anglo-American University, Prague (115h)

  • 2020 et 2017 : Interventions dans le cadre d’un Master, IEDES, Paris I Panthéon-Sorbonne (12h)

  • 2018 : Chargé de cours, Université Charles (20h)

  • 2018, 2016 et 2015 : Chargé de cours, Université d’Économie de Prague (60h)

  • 2017, 2016, 2015 et 2013 : Chargé de cours, Université du Caire (108h)

  • 2015 et 2013 : Chargé de cours, Université Française d’Égypte (72h)

  • 2008-2010 : ATER en science politique, Sciences Po Lyon (192h)

  • 2004-2005 : Chargé de cours, Sciences Po Lyon (192h)


TITRE DE LA THÈSE

L’émergence contrariée d’un groupe d’entrepreneurs politiques en Égypte : Le cas du hizb Al-Wasat.


»- Thèse de doctorat en science politique réalisée sous la direction de Lahouari Addi à l’ Université Lumière, Lyon.


RÉSUMÉ DE LA THÈSE

Le hizb Al-Wasat (parti du centre) a été fondé en 1996 par des Frères musulmans égyptiens dissidents. Son existence n’ayant jamais été reconnue par la Commission des partis, il appartient depuis 14 ans à la catégorie des partis taht al-tâ’sîs (en voie d’institutionnalisation). L’objectif de cette thèse est de comprendre comment les membres du Wasat s’efforcent d’avancer vers leur objectif – devenir des professionnels de la politique – avec peu de moyens et une marge d’action légale très réduite pour les organisations appartenant à cette catégorie.Ce travail s’appuie principalement sur deux corpus : une série de 29 entretiens menés au Caire au printemps 2008 avec la quasi-totalité des membres du Comité exécutif du Wasat et avec des membres d’autres mouvements d’opposition, et la « série textuelle chronologique » constituée par les quatre programmes du Wasat tels qu’ils ont été présentés lors de chaque saisine de la Commission des partis (1996, 1998, 2004 et 2009). Si ce dernier corpus se prête à une analyse lexicométrique, les travaux résultants de la transcription des entretiens – du fait de leur hétérogénéité – ont dû faire l’objet d’une catégorisation. Ce sont les données catégorisées qui ont ensuite été quantifiées et traitées statistiquement.Cette étude montre que le Wasat a évolué tant au niveau de la composition lexicale de ses énoncés programmatiques (passage d’un discours militant à un discours technocratique) que dans sa composition (aux militants fréristes des débuts sont venus s’adjoindre de nouveaux membres présentant des trajectoires militantes très différentes de celles des fondateurs). Par ailleurs, le Wasat a su se ménager une place dans un espace situé aux frontières des champs politique et intellectuel, notamment à travers les relations entretenues avec les intellectuels de la Wasatiya. Enfin, les membres de ce parti se sont insérés dans les réseaux de l’opposition égyptienne, et jouent un rôle dans son animation.