– Apprendre à classer. Le savoir-faire de l’artisan-luthier. Séminaire « Empreintes sonores. Approches interdisciplinaires de la vie des collectifs par les sons. » Université Toulouse Jean Jaurès, 13 janvier 2023.
– Latour et punk hardcore. Séminaire « Que fait Latour à nos pratiques ? Une semaine d’enquêtes en hommage à Bruno Latour », partie « Latour et l’anthropologie ». Université Toulouse Jean Jaurès, 10 octobre 2023.
– Écriture, édition et diffusion du premier numéro du magazine auto-produit de vulgarisation d’anthropologie de la musique Musiquer, intitulé « post-emo-crust-core : pourquoi toutes ces étiquettes ? ». 19 octobre 2021.
– Édition et diffusion du deuxième numéro de Musiquer, intitulé « QUI- VIVE : oppressions de genre dans le milieu musical extrême et dans la recherche en anthropologie ». 24 mars 2023. L’ensemble des Musiquer sont disponible gratuitement :https://drive.google.com/drive/folders/1jgHGwybdfI8BWm8uVg7oKPWVnHaRoeOo?usp=drive_link
Mon projet de doctorat porte sur le punk hardcore, un sous-genre de punk qui a émergé aux États-Unis dans les années 1980. Le premier objectif sera d’étudier ce genre musical de nos jours dans Paris, par le biais d’une enquête ethnographique. Je compte comprendre comment ce style, profondément lié à un milieu économique alternatif (Do-It-Yourself), se développe dans la métropole, les différentes pratiques qui lui sont associées. Je veux aussi étudier les différents sous-genres qui ont émergés à leur tour du hardcore et comment de telles catégories perceptives, parfois très fines, peuvent devenir partagées. Le deuxième objectif sera de comprendre comment ce genre musical s’est installé dans Paris par le biais d’une étude historique. Le hardcore produit sa propre documentation, le fanzine, qui me permettra de saisir les controverses qui ont présidé à l’émergence de cette catégorie. Prolongeant les travaux de Tia DeNora mais en les centrant ici sur un genre spécifique, le dernier objectif sera de saisir l’utilisation que font les auditeurs de hardcore de ce style dans la vie de tous les jours. Pars un dialogue entre archives, terrain et entretiens, je compte saisir la manière dont un collectif s’importe dans une métropole, y prend place, évolue et est utilisé par ses acteurs, contribuant ainsi aux connaissances sur la scène punk hardcore encore peu étudié, comme sur la composition et la diffusion de savoirs et de catégories dans un milieu alternatif.