Chercheur
Directrice de recherche CNRS 1ère classe
Section CNRS 39, HDR
Université de Paris
UFR G.H.S.S. Géographie, Histoire, Sciences de la Société
Case 7001
Bâtiment Olympe de Gouges
Place Paul Ricoeur - case 7001
75205 PARIS cedex 13
L’apport à la recherche de Nathalie Blanc concerne le thème de la nature en ville et de l’esthétique environnementale, avec des ouvrages tels Les animaux et la ville, O. Jacob, 2000 ; Vers une esthétique environnementale, Quae, 2008 ; Nouvelles esthétiques urbaines, Colin, 2012, en 2010, Ecoplasties. Art et environnement avec Julie Ramos aux éditions Manuella ; en 2016, Les formes de l’environnement. Manifeste pour une esthétique politique aux éditions MétisPress, collection Champ contre champ ainsi que l’ouvrage Form, art, and environment: engaging in sustainability aux éditions Routledge. Un deuxième ouvrage en 2022 chez Routledge porte sur les liens entre art et alimentation durable Art, Farming and Food for the Future: Transforming Agriculture. L’ouvrage Réparer la Terre par le bas. Manifeste pour un environnementalisme ordinaire est paru en 2022 aux éditions Le Bord de l’Eau.
Récemment, ses travaux s’orientent sur le thème des mobilisations environnementales, avec un chantier territorial, sur l’apport des mobilisations aux territoires, un chantier culturel, sur les valeurs propres aux mobilisations, et un chantier politique, sur les politisations territoriales. La place de la créativité et de l’art est interrogée au sein de ces dynamiques d’innovation sociale.
Elle a participé à de nombreux rapports de recherche parfois en tant que responsable ou co-responsable. Entre 1999 et 2003, elle a dirigé un programme sur la nature et le paysage en ville. Entre 2008 et 2012, elle a été responsable du programme ANR, Evaluation des trames vertes urbaines et élaboration de référentiels : une infrastructure entre esthétique et écologie pour une nouvelle urbanité. Elle a également travaillé sur l’investissement des milieux de vie par les habitants entre 2003 et 2008 dans le cadre d’une étude prospective en France, États-Unis, Pays-Bas, Allemagne, Russie. Ce travail se poursuit avec de nombreux projets liant l’analyse territoriale aux apports sociaux, culturels et écologiques des organisations de la société civile (CAPADAPT pour le ministère chargé de l’environnement, CIVIC’ACT pour l’appel à projets Belmont-Norface). Entre 2006 et 20 elle co-dirige le Programme national Ville et Environnement (PIRVE) puis la Prospective Nationale de la Recherche Urbaine (PNRU). Entre 2011 et 2015, elle a été la déléguée française d’un projet européen, avec 14 pays, intitulé Investigating cultural sustainability, (European Cooperation Brussels in the field of Scientific and Technical Research – COST IS1007) et, ensuite, entre 2015 et 2019 la déléguée du projet européen New Materialism: Networking European Scholarship on ‘How Matter Comes to Matter’ (European Cooperation Brussels in the field of Scientific and Technical Research – COST IS1307). En 2019, elle contribue à fonder le Centre des Politiques de la Terre (CPT) dans le cadre de la nouvelle Université de Paris associant l’Institut de Physique du Globe et Sciences Po qu’elle dirige actuellement. Au sein du CPT, elle a contribué à la création d’une Graduate School Transitions and sustainability. Elle contribue également à la création d’un GIEC régional Ile-de-France avec Sorbonne-Université, Paris-Saclay. Elle a toujours eu à cœur de contribuer à la présence de la géographie auprès d’un public large par une participation fréquente à des émissions de radio ou la presse écrite.
Nathalie Blanc développe, en outre, une activité de recherche-création définie comme une démarche de recherche qui se concrétise par une production de nature scientifique et une production de nature artistique, ainsi qu’une production qui mette en valeur par des moyens artistiques les résultats scientifiques et vice-versa. En effet, ses préoccupations en matière de poétique écologique conduisent à la mise en œuvre de dispositifs art-science. Les connaissances produites dans ce contexte donnent une place aux spécificités des environnements, ainsi qu’à l’importance des formes environnementales dans l’analyse et la transmission des « naturescultures » vernaculaires.
En 2010 et 2011, prennent corps des premiers travaux sur le « texte-habitant » dans le cadre d’une résidence au centre d’art de Béthune. Ces travaux se prolongent dans le cadre d’une exposition intitulée « Parties Prenantes » à la galerie Bétonsalon à Paris. Ce dernier travail a permis de formaliser les rapports entre une investigation auprès des habitants et sa mise en scène publique. En 2014, le commissariat d’une exposition « Ce qui fait fragilité » à la Galerie Vivo Equidem (http://www.cequifaitfragilite.com/manifeste) a enrichi une approche aux croisements de la subjectivité et de l’objectivité, envoyant à l’art à la science. En 2015-2016, une invitation à contribuer au festival artistique Zineke sur le thème de la fragilité (Bruxelles) enrichit les thématiques écologiques abordées au nom de la « souffrance écologique ». En 2015, N. Blanc a contribué en tant que commissaire et artiste à l’exposition « J’ai mal à, j’ai peur » (Galerie Vivo Equidem). Le recueil Mémoires Climatiques élaboré à partir d’une expérimentation participative sur les Berges de Seine a donné lieu à performance à la Gaieté Lyrique dans le cadre d’ArtCoop21. En 2016, elle co-anime l’expérience de recherche-création appelée Laboratoire de la Culture Durable, sur les sols, avec une exposition au Château de Chamarande : Sols Fictions, dans le cadre d’une résidence artistique et scientifique. Entre 2017 et 2022, N. Blanc est co-responsable avec COAL du Laboratoire de la Culture Durable consacré à la Table et au Territoire comprenant des équipes art-science sur plusieurs territoires européens. Deux festivals multisites, en automne 2020 et en été 2021, une journée d’étude finale, la publication du livre scientifique, synthèse de nos expérimentations de terrain : Art, Farming and Food for the Future : Transforming Agriculture par Nathalie Blanc et Barbara Benish aux éditions Routledge et une plateforme internet ont permis de partager les résultats de ce programme. Ces 30 mois de collaboration, entre 2019 et 2022, ont permis de développer et de rendre visible ces expériences artistiques qui mêlent innovation territoriale, agriculture durable et apprentissage des écologies locales. Avec Transformatives Territories: Performing Transition through the Arts, nous souhaitons inscrire les bénéfices de cette première collaboration dans le temps long.
Hugo Rochard, 2018-2023, Renaturation urbaine et actions citoyennes : vers une co-production de la ville écologique ? Étude de cas dans le Grand Paris et à New York City, sous la direction de Mme Nathalie Blanc (Contrats de doctorat – Campagne 2018 : Contrat n° 3 – LABEX DYNAMITE), soutenue le 14 septembre 2023.
Lea Billen, 2018-2023, Les mobilisations écologiques dans les quartiers populaires en France, Mme Marie-Hélène Bacqué pour l’Université de Paris Nanterre, Mme Nathalie Blanc, directrice de recherche, pour l’Université de Paris Diderot, soutenue le 27 mars 2023.
Lawrency de Albuquerque, 2014-2021, Mobilisations citoyennes dans la ville de São Paulo : une approche en termes de « capacités » d’adaptation au changement climatique, sous la direction de Mme Nathalie Blanc (bourse d’études supérieures de l’école normale), soutenue le 3 mars 2021.
Biboutou Armel Stemy, 2017-2022, Dynamique de l’urbanisation et risques pour les écosystèmes dans la région de Libreville (Gabon), sous la direction de : Mme Nathalie Blanc, co-directon de Jean Bernard Mombo, Université de Libreville, soutenue le 16 décembre 2022.
Meunier Julien, 2015-2020, Analyse multi-niveaux de l’interface science-politique-pratique dans l’adaptation au changement climatique en Afrique de l’Ouest, sous la direction de : Mme Nathalie Blanc (bourse kenyane de l’Institut international de recherche sur l’élevage – ILRI), soutenue le 3 novembre 2020.
Fanny Rassat, 2014-2018, Prévention et recyclage des déchets ménagers : du déni à l’amélioration esthétique, sous la direction de : Mme Nathalie Blanc et la co-direction de : Mme Nathalie Lemarchand (Bourse de la Région Ile-de-France), soutenue le 5 février 2020.
Clara Breteau, 2014-2019, POEM : La poésie à l’ère de la métamorphose : Une nouvelle procuration pour notre époque ? sous la supervision de : Mme Claire Lozier et sous la supervision conjointe de : Mme Nathalie Blanc (bourse de l’université de Leeds), soutenue le 9 novembre 2018.
Bassem Mouad, 2018, La place des écrans verts dans l’urbanisme. Vers un urbanisme écologique ? Doctorat en géographie urbaine (Paris X – Nanterre), sous la direction de : Mme Nathalie Blanc (Bourse du ministère des Affaires étrangères), soutenue le 28 juin 2018.
Guillaume Simonet, 2011, Enjeux et dynamiques de la mise en œuvre des stratégies d’adaptation aux changements climatiques en milieu urbain : le cas de Montréal et Paris, doctorat en sciences de l’environnement (UQAM) et en sociologie (Paris X – Nanterre), sous la direction de : M. Laurent Lepage et la co-direction : Mme Nathalie Blanc, soutenue le 11 mars 2011.