L’objectif de cette thèse est d’identifier et d’analyser les contraintes sociotechniques qui interviennent lors de l’aménagement des gares en faveur de la biodiversité, en mettant l’accent sur l’étude de la connectivité paysagère des habitats naturels. À partir de l’étude de plusieurs quartiers de gare situés le long d’un gradient de densité urbaine, il s’agira de mener une analyse éco-paysagère de la morphologie urbaine de ces quartiers et leurs configurations paysagères afin de comprendre leurs potentialités (niveau de fragmentation, connectivité) pour la biodiversité en considérant des espèces virtuelles dans une approche multi-espèces.
Cette recherche-action intègrera l’analyse des dynamiques de développement propres aux gares, l’étude des relations entre les formes urbaines des quartiers de gare et la connectivité écologique des habitats de ces quartiers par des méthodes issues de l’écologie du paysage, ainsi que l’analyse socio-territoriale des représentations de ces infrastructures par les différents acteurs du système gare (usagers, habitants, aménageurs, gestionnaires, etc.).
Elle visera également au développement d’un outil d’aide à la décision pour la programmation et la conception architecturale et urbaine visant à minimiser les effets barrière pour une meilleure connectivité paysagère au sein des quartiers à fortes contraintes techniques.