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Emmanuelle Faure

Docteure en géographie Chercheuse associée au Laboratoire ladyss
MCF en géographie de la santé au Lab’Urba – Université Paris Est Créteil (UPEC) CV HAL

THÈMES DE RECHERCHE DÉVELOPPÉS

  • Inégalités sociales et territoriales de santé
  • Action locale, santé publique
  • Genre et ville, espace public
  • Environnement urbain, espaces verts et santé
  • Rechercheaction, recherche interventionnelle



THÈMES DE RECHERCHE DÉVELOPPÉS

- Inégalités sociales et territoriales de santé
- Action locale, santé publique
- Genre et ville, espace public
- Environnement urbain, espaces verts et santé
- Recherche-action, recherche interventionnelle

PRINCIPALES ACTIVITÉS DE RECHERCHE

Mes activités de recherche portent sur les processus de construction territoriale des inégalités de santé en ville, ainsi que sur l’intégration des questions de genre dans cette analyse. Mes travaux intègrent les représentations et les pratiques des habitant.e.s, de décideur.e.s, d’acteurs et actrices du champ de la santé et de la construction/aménagement de la ville.

Je suis maitresse de conférence en géographie à l’Université Paris Est Créteil depuis septembre 2021, rejoignant ainsi le laboratoire du Lab’Urba.

J’ai effectué un post-doctorat de 4 ans au sein du programme de recherche interventionnelle pluridisciplinaire GREENH-City (GouveRnance pour l’Equité, l’EnviroNment et la Santé dans la Cité) de 2017 à 2020. Ce projet visait à analyser et comparer des politiques en faveur de l’insertion de la santé dans toutes les politiques (SDTP) au travers des espaces verts publics dans les villes du réseau Ville-santé OMS. Il s’agissait de déterminer dans quelle mesure ces politiques participent à la réduction d’inégalités socio-territoriales de santé.

J’ai également été co-directrice du projet de recherche-action « La ville côté femmes » à Gennevilliers (2014-2020). Il a associé chercheur.e.s (géographe, politiste, urbaniste, sociologue), habitant.e.s, artistes, professionnel.le.s et décideur.e.s locaux. Ce projet a interrogé les relations entre genre, espaces publics et fabrication de la ville.

Je mobilise dans l’ensemble de mes travaux des approches mixtes et comparatives, associant des données quantitatives et qualitatives. Enfin, appliqué à des terrains et sujet variés, le même intérêt pour le dialogue entre universitaires, société civile et décideur.e.s anime mes travaux.

RESPONSABILITÉS SCIENTIFIQUES ET ADMINISTRATIVES

Responsabilités pédagogiques
- Co-responsable de la Licence 1 Géographie et Aménagement – Université Paris Est Créteil

Responsabilités scientifiques
- 2017-2020 : Post-doctorat au sein du programme de recherche interventionnelle pluridisciplinaire GREENH-City (GouveRnance pour l’Equité, l’EnviroNment et la Santé dans la Cité), Ladyss – EHESP Rennes – Institut de santé global de Genève. Financement : INCA.
- 2015-2020 : Co-direction du projet de recherche-action « La ville côté femmes », Gennevilliers, http://urbaines.hypotheses.org/.
- Membre de l’atelier 4 « Santé, enjeux sanitaires et territoires » du laboratoire LADYSS, animé par Anne Peggy Hellequin (animation scientifique, organisation de séminaires).
- 2013-2016 : Membre fondatrice du séminaire jeunes chercheur.e.s de l’axe 4 du LADYSS
- Membre de l’axe « Territoires et santé » du CIST (Collège international des sciences du territoire).

Animation scientifique
- Membre du comité d’organisation de la journée de séminaire « Genre, territoire, santé » (17 janvier 2014, Université Paris-Diderot)
- Membre du comité d’organisation de la journée de séminaire « Genre et urbanités : usages et aménagements de la ville au prisme des rapports hommes/femmes » (22 janvier 2016, MSH Paris Nord)
- Membre du comité d’organisation de la journée d’étude « Agriculture urbaine, genre et construction de la ville : comparaison Gennevilliers-Brest » (13 février 2018, Université de Brest)
- Membre du comité scientifique de la journée d’études internationale « Urban and gender studies : quali prospettive per la ricerca-azione ? Urban and gender studies : quelles perspectives pour la recherche-action ? » (22 mars 2018, Bologne, Italie)-vMembre du comité d’organisation et conseil scientifique du colloque « Espaces verts, équité et santé », 29-30 janvier 2020, Orléans

ACTIVITÉS D’ENSEIGNEMENT / DIRECTION DE THÈSES

- 2021/2022 (MCF UPEC) : CM M2 « Concevoir un développement territorial en santé publique » ; CM M2 « Urban Health » ; TD L3 « Géographie de la santé » ; TD Licence 1 Santé (LAS) « Approches géographiques des interactions santé-environnement » ; TD L3 pro « Santé et risques environnementaux » ; TD L1 « Cartographie »
- 2020/2021 : TD « Sociétés et Territoires », », L1 Géographie et Aménagement, Univ. Paris Nanterre ; CM « Action publique et politique environnementale » M2 VARAP, Univ. Paris 8 ; UE « Vulnérabilités », L3 Licence Santé, Faculté de médecine Bichat ; Projet-Atelier L3 Architecture, Ecole nationale supérieure d’architecture Paris La Villette.
- 2019/2020 : TD « Sociétés et Territoires », L1 Géographie et Aménagement, Univ. Paris Nanterre ; CM « Action publique et politique environnementale » M2 VARAP, Univ. Paris 8 ; UE « Vulnérabilités », L3 Licence Santé, Faculté de médecine Bichat.
- 2018/2019 : TD « Sociétés et Territoires », », L1 Géographie et Aménagement, Univ. Paris Nanterre ; TD « Analayse spatiale », », L2 Géographie et Aménagement, Univ. Paris Nanterre ; Projet tutoré « Jardinage urbain et santé », M1/2 GAED, Univ. Paris-Nanterre ; TD « Aménagement des territoires urbains », L2 professionnelle Univ. Paris-Est-Créteil : Atelier professionnel, M2 Urbanisme, Institut de Géoarchitecture, Univ.Bretagne occidentale.
- 2017/2018 : CM « Genre, ville et rénovation urbaine », M1 Urbanisme Institut de Géoarchitecture, Univ. Bretagne occidentale.
- 2015/2016 : CM « Acteurs et développement territorial », M1 GAED Univ. Paris-Nanterre.
- 2014/2015 : CM « Acteurs et développement territorial » M1 GAED Univ. Paris-Nanterre. CM « Introduction à la géographie de la santé » M1 Géo santé Univ. Paris-Nanterre.
- 2013/2014 : CM « Population, Espace et Santé », L3 Géographie et Aménagement Univ. Paris-Nanterre.
- 2012/2013 : TD « Méthodologie de la recherche », L3 Géographie et Aménagement Univ. Paris-Nanterre.

RÉSUMÉ DE LA THÈSE

Entre effets de genre et effets de lieux. Géographies du dépistage organisé du cancer colorectal à Boulogne-Billancourt et Gennevilliers (92)

Mots-clés de la thèse
Territoire, santé, genre, politiques locales de santé, dynamiques locales, inégalités socio-territoriales, prévention, cancer.

Résumé de la thèse
En France, les autorités sanitaires ont mis en place un programme de dépistage organisé du cancer colorectal, qui, tous les deux ans, invite les individus âgés de 50 à 74 ans à réaliser un test Hémoccult. D’importantes variations inter et intra-régionales, départementales et communales caractérisent l’accès à ce dépistage. Ces variations se doublent de différences entre les hommes et les femmes. L’objectif de ce projet de recherche est d’analyser comment les constructions de genre, s’ancrant dans une trame territoriale dont il faut cerner les mécanismes, participent aux inégalités d’accès au dépistage du cancer colorectal en milieu urbain. Plus globalement, il s’agit de mieux cerner en quoi le concept de genre peut constituer une clé de lecture pertinente de compréhension des liens entre dynamiques territoriales et dynamiques sanitaires. Dans ce travail de recherche, les approches quantitative et qualitative sont associées. Il s’agit d’analyser la répartition spatiale des taux de dépistage de ce cancer puis de la confronter à l’organisation socio-économique des territoires ainsi qu’aux résultats d’un travail de terrain (principalement par entretiens et observation participante). Nous nous appliquons à analyser ces processus de l’échelle départementale (Hauts-de-Seine) à échelles communales (Boulogne-Billancourt et Gennevilliers) et infra-communales. Des entretiens semi-directifs sont menés auprès de la population cible de ce programme, c’est-à-dire d’hommes et de femmes entre 50 et 74 ans. Nous cherchons également à interroger le rôle des médecins généralistes dans l’adhésion des populations. Enfin, nous posons l’hypothèse que les politiques locales de santé influencent l’état de santé et l’accès aux soins des populations. À cet égard le rôle des acteurs et structures de gestion en santé publique font l’objet d’une analyse spécifique.
Thèse soutenue le 12 décembre 2016 à l’Université Paris Nanterre
École doctorale « Milieux, cultures et sociétés du passé et du présent » – ED 395

COMPÉTENCES

- Techniques d’enquêtes : entretien semi-directif, observation participante ou non, questionnaires, récit biographique, cartes mentales, balade commentée
- Traitement de données : analyse de données qualitatives (Sonal, N Vivo) et quantitatives
(SAS Entreprise guide, Excel), SIG et dessin (Philcarto, ArcGis, QGis, Adobe Illustrator)
- Recherche-action, recherche interventionnelle, aide à la décision