UMR7533

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TRAMARE

Financé par : Région Ile-de-France, ARP-Astrance


Date de début du projet : 21 novembre 2018
Date de fin du projet : 20 novembre 2021

TRAMARE

Membres du Ladyss impliqués
Céline Clauzel (Responsable du projet), Claire Godet (CDD Université de Paris/UMR Ladyss)

Participants du projet extérieurs au laboratoire
Carole Gaber (Master 2 Alternance chez ARP-Astrance), Arnaud Perrin (Master 1 Recherche)
Partenaires
Société nationale de protection de la nature (SNPN) ; ARP-ASTRANCE ; Graphab

Résumé du projet
L’objectif du projet TRAMARE est de co-construire avec les acteurs en charge de la biodiversité des modèles d’analyse des réseaux écologiques et les accompagner dans leur prise en main et l’interprétation des résultats. Ce projet vise à apporter une aide à la décision pour préserver, gérer et restaurer les continuités écologiques à différentes échelles spatiales et temporelles. Grâce au partenariat avec la Société Nationale de Protection de la Nature (SNPN) et la mise à disposition de leur inventaire participatif des mares, le projet TRAMARE se focalise sur les réseaux de mares en Ile-de-France.

L’attention portée aux mares vise à combler un déficit de travaux sur ces milieux pourtant stratégiques. Malgré leur rôle prépondérant dans la fourniture de services écosystémiques, les mares font l’objet de peu de réglementations et de mesures protectrices, notamment à l’échelle paysagère. En outre, leur petite taille rend complexe leur cartographie à une échelle régionale par des procédures de classification automatique ou par photo-interprétation manuelle. Les études sur la préservation des mares et des espèces inféodées à ce milieu se limitent donc souvent à une échelle locale.

Or, l’analyse du rôle des mares dans la prévention des inondations, le stockage de carbone ou de polluants, ou encore le déplacement des espèces animales implique une échelle plus large pour tenir compte des connexions potentielles. Ces fonctionnalités sont en effet d’autant plus importantes si les mares forment un réseau connecté, permettant aux flux biologiques ou hydrologiques de migrer d’une mare à une autre. Des travaux récents ont ainsi montré le rôle vital des réseaux de mares pour permettre aux amphibiens de s’adapter aux aléas météorologiques et de migrer vers le nord ou en altitude face au changement climatique. Dans cette perspective, le couplage entre la modélisation spatiale et l’inventaire participatif des mares de la SNPN est une formidable opportunité d’appliquer la théorie des graphes à une base de données inédite à l’échelle de l’Ile-de-France (22 000 mares cartographiées).

Méthode

- ateliers participatifs avec les acteurs des territoires
- modélisation spatiale des réseaux écologiques

Mots-clés
biodiversité, préservation, réseaux écologiques, mares, modélisations spatiales, Ile-de-France

Publications

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