Membres du Ladyss impliqués
Audrey Bochaton, Sarah Bortolamiol, Céline Clauzel, Joanne Clavel, Ségolène Darly, Kaduna-Eve Demailly, Étienne Grésillon, Marcel Jollivet, Thomas Lamarche, Nathalie Lemarchand, Yves Luginbühl, Bénédicte MacGregor, Nicole Mathieu, Mathilde Riboulot-Chetrit, Stéphane Rican, Camille Robert-Bœuf, Anne Sourdril, Jean-François Valette
Coordinatrice du projet au Ladyss
Anne-Peggy Hellequin
Ingenieure de recherche recrutée sur le projet du 01/07/2022 au 30/06/2023
Mary Capon
Stagiaires
Maxence Grasset (GT Vélo) voir leur portrait dans la lettre d’info du Ladyss du 28 avril 2023
Catherine Hien (GT Habité) voir son portrait dans la lettre d’info du Ladyss du 28 avril 2023
Emilie Bourgouin (GT Vélo)
Participants du projet extérieurs au laboratoire
Emmanuelle Faure (Lab’Urba, Université Paris-Est Créteil)
Résumé du projet
Dans le contexte de la crise sanitaire, le projet du LADYSS questionne donc les transformations socio-spatiales à travers le prisme de leurs interactions. Une des premières interrogations concerne d’abord la portée de la pandémie comme facteur de changement, les territoires évoluant sur les temps longs et conservant, tels des palimpsestes, les traces des sociétés plus anciennes. Simultanément, ce projet porte sur l’ordinaire, le proche et le quotidien dans la crise. Le questionnement du LADYSS se fait à l’échelle individuelle et collective. Il concerne les pratiques, représentations, perceptions, savoirs des habitant.e.s, leurs évolutions, et analyse comment l’action publique accompagne-t-elle ou non ces changements potentiels ?
Il s’agit donc d’aborder, dans les territoires, du point de vue des habitant.e.s, les dynamiques des façons de « co-habiter » et des manières de faire et de penser la co-habitation tant au sein des sociétés entre habitants, qu’entre les humains et le reste du vivant (i.e. par milieux/environnements/espaces/territoires). La crise sanitaire questionne aussi notre rapport aux autres formes de vie (végétaux, animaux) et à leurs environnements (de proximité, et éloignés par l’imaginaire). Plus largement, les questionnements du LADYSS s’intéressent aussi à l’observation des territoires, thématique ancienne du laboratoire renouvelée récemment, aux catégories spatiales existantes (ville, grande ville, ville moyenne, rural…) et à leur pérennité dans la crise.
Les travaux s’organisent en trois groupes de travail :
Le GT Vivants : à travers les relations entre les vivants et les sociétés.
Le GT Mobilité : centré sur les pratiques du vélo, le GT s’intéresse aux changements des politiques publiques d’accompagnement et à l’argument de la santé.
Le GT Habité : questionne des trajectoires résidentielles interrogées dans leurs relations au logement, à l’environnement, au jardinage et aux pratiques de consommation.
Les différents recueils de données se font pour tous les groupes en Île-de-France ; en plus à Caen et dans la communauté de communes de Coutances pour le GT Habité, un terrain en miroir sera organisé au Québec.
Dans leurs diversités, les GT qui regroupent une vingtaine de chercheur.e.s ont prévu de restituer leurs recherches dans des modalités accessibles au grand public à travers un webdoc qui comprendrait des podcasts, des photographies, des cartes et des représentations graphiques…organisés par une narration.
(auteur du résumé : Anne-Peggy Hellequin)
Mots-clés
mobilités, vélo, vivants, nourritures alimentaires, nourritures imaginaires, modes d’habiter, politiques publiques, aménagement, rapports intérieur/extérieur, rapport dedans/dehors, rapport privé/public, matérialités des corps, matérialités des espaces
Méthodologie de collecte et d’analyse de données
Questionnaires quantitatifs / qualitatifs
Entretiens (semi directifs, itinéraires biographiques des individus, ménages, lieux)
Analyses descriptives/ thématiques/statistiques
Représentations graphiques spatialisées
Recueil de paysages sonores
Données de recherche collectées
à venir