Postdoctorant sur le programme Horizon- 2020, Union Européenne : Marie Curie actions.
Date de début de contrat : 01/09/2021
Date de fin de contrat : 01/09/2024
L’analyse de l’organisation des femmes autochtones de l’Amazonie équatorienne dans le cadre des luttes contre les activités extractivistes sur leurs territoires. Le projet AWAREFOREST, financé par l’UE, cherche à étudier les onto-épistémologies alternatives formées à travers les luttes socio-environnementales et les contributions des femmes autochtones à la création de connaissances alternatives sur les identités et les territoires autochtones, ouvrant ainsi un espace pour des visions du monde plus durables, équitables et plus résilientes. En parcourant les récits de luttes des femmes autochtones et en utilisant une méthodologie basée sur la recherche-action, ce projet examine dans quelle mesure les femmes autochtones de l’Amazonie ont répondu au cours des dernières années à leurs aspirations d’un avenir anti-patriarcal, anti-colonial et post-extractiviste incluant: l’équité dans l’accès à la terre ; la promotion d’un pluralité des savoirs ; la préservation l’environnement, la construction du « bien-vivre » et l’autonomie de leurs corps et territoires qui ont été réduits au silence et absents dans le contexte national, régional et global dominant.
Sofia Cevallos Vivar est anthropologue. Post-doctorante à l’Université Paris 8 Vincennes, Saint-Denis et à la Faculté Latino-américaine des Sciences Sociales FLACSO-Brésil.
En 2021, elle a reçu la bourse Marie Sklodowska-Curie (Horizon-2020). Elle a obtenu son doctorat en anthropologie sociale et ethnologie à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales -EHESS-, France en 2019. Master en anthropologie de la même institution (2012) et Master en sociétés contemporaines : relations latino-américaines/européennes de l’Institut d’études supérieures d’Amérique latine –IHEAL- (2009).
Membre du Laboratoire dynamiques sociales et recomposition des espaces et membre du Collège latino-américain d’études globales. Elle a été chercheuse invitée au Centre d’études latino-américaines et caribéennes de l’Université de New York (2023). Elle a mené un travail ethnographique de longue durée en Amazonie équatorienne à différents moments de sa carrière (en tant que doctorante, conseillère de l’organisation du peuple indigène Kichwa de Pastaza et chercheuse post-doctorale).
Elle a publié internationalement en français, anglais, portugais et espagnol.
Ses domaines d’études portent sur l’intersection des catégories de genre et d’ethnicité, les études postcoloniales, l’écologie politique, l’éco-féminisme et l’art autochtone, notamment dans le contexte amazonien.
