Enseignante-chercheuse
Professeure des universités, Emerite,
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Sections CNU 23
Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1)
Ce travail sous la direction de Lydie Goeldner (LGP) porte sur les transitions des systèmes d’endiguement maritimes et fluviaux au XXIe siècle en France entre usages, paysage, nature et protection.
La société française nous semble être à un tournant des relations qu’elle entretient avec ses digues, maritimes comme fluviales, présentes sur un linéaire de 9000 kilomètres.Si la digue favorise souvent une forme de conquête de terres sur la mer ou le lit fluvial, elle constitue surtout un élément majeur du système de défense contre les eaux marines ou fluviales. C’est désormais à l’échelle locale que cette gestion défensive s’opérera, dans le cadre de la compétence GEMAPI. Néanmoins, on peut aussi considérer la digue sous trois autres angles, en la voyant 1) comme un objet incorporant des usages, 2) comme un objet comprenant une forte composante naturelle et 3) comme un élément essentiel du paysage local, littoral ou fluvial.
À travers le programme de recherches DIGUES, nous souhaitons ainsi accompagner les acteurs locaux dans ce contexte changeant de gestion et proposer un regard élargi sur la digue, sans omettre de nous pencher sur les effets du changement climatique qui pourront les concerner. Prenant en considération l’ensemble du « système d’endiguement » c’est-à-dire l’avant digue, la digue et l’espace endigué protégé par la digue , 7 sites d’étude ont été retenus par les chercheurs, parfois à la demande des acteurs locaux.
Catherine Carré est en charge du site des berges de Seine dans le Val de Marne, en collaboration avec José Frédéric Deroubaix, chercheur au LEESU (université Paris est)
Cosmet’eau s’appuie sur l’exemple des produits cosmétiques pour comprendre comment des préoccupations de santé publique et d’environnement liées aux micropolluants peuvent être prises en compte par les pouvoirs publics, y compris les collectivités locales, les industriels et les consommateurs. Le projet vise à caractériser les éventuels changements de pratiques et à évaluer l’efficacité, en termes d’impact sur les milieux aquatiques, de leur mise en œuvre.
Responsabilités administratives
– Responsable du site Ladyss Paris 1 (Campus Condorcet)
Animation scientifique
– Responsable du thème 1 du projet Makara (La perception de la qualité des milieux au travers des discours de multiples acteurs, du riverain à l’acteur institutionnel, en passant par les associations de protection de l’environnement, les industriels de l’eau, les scientifiques).
– Responsable de l’axe 3 «Les outils de production de connaissance & leur mobilisation pour l’action» du programme Piren-Seine (programme interdisciplinaire de recherche sur l’environnement de la Seine).
– Animatrice du groupe de travail «Petites rivières urbaines franciliennes» au sein de l’association ARCEAU-Idf.
Thèses en cours
– Marion BOESPFLUG (en codirection avec LAMARCHE Thomas, Univ. de Paris, Ladyss)
Discipline : Géographie/ Economie
Sujet : «Recomposition des services urbains au sein des tiers-lieux. Déchets et friches urbaines à Paris et Plaine Commune.»
– Myriam HILBERT (en codirection avec Lydie Goelder, Univ. Paris 1, LGP)
Discipline : Géographie
Sujet : «La perception sociale d’un outil d’adaptation aux changements climatiques : le projet de territoire à travers la gestion souple du trait de côte par le Conservatoire du littoral.»
– Daniel Markovitch
Discipline Géographie
Sujet : «la solidarité hydrologique et financière du bassin de la Seine à l’épreuve des recompositions territoriales (1964 – aujourd’hui).»
Thèses soutenues
– Laura Clevenot. 2020. « Les bassins d’eaux pluviales autoroutiers : structures techniques d’aménagement et/ou continuités spatio-temporelles écologiques ? ». Thèse de Géographie. En co-direction avec Pierre Pech, Univ. Paris 1, Ladyss.