Enseignante-chercheuse Professeure des universités, Emerite, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Sections CNU 23
Géographie, géographie de l’environnement
Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1)
L’objectif du projet égout est de sensibiliser les Parisiens à la valeur informationnelle des eaux usées et des sédiments dans les égouts et améliorer les connaissances en s’appuyant sur les gestionnaires de la ville et les pratiques des habitants. L’ambition finale est d’intéresser les Parisiens et leurs élus aux suivis de leurs rejets dans les égouts pour accompagner les politiques publiques urbaines comme préalable à un observatoire du métabolisme urbain Le projet réunit une équipe de chercheurs, en chimie, biogéochimie, paléoenvironnement, géographie urbaine, géographie de la santé, une association en médiation scientifique (AST), et les services parisiens, en charge de l’eau et de l’assainissement, de la santé, de la vie citoyenne, et leurs élus, ainsi que le SIAAP.
Catherine Carré a été de 2022 à 2024 responsable de l’axe participation, avec la mise en place d’une action de recherche participative dans le 20e arrondissement de Paris (voir la page Web https://egout.cnrs.fr/citoyens/)
Ce travail sous la direction de Lydie Goeldner (LGP) porte sur les transitions des systèmes d’endiguement maritimes et fluviaux au XXIe siècle en France entre usages, paysage, nature et protection. La société française nous semble être à un tournant des relations qu’elle entretient avec ses digues, maritimes comme fluviales, présentes sur un linéaire de 9000 kilomètres.Si la digue favorise souvent une forme de conquête de terres sur la mer ou le lit fluvial, elle constitue surtout un élément majeur du système de défense contre les eaux marines ou fluviales. C’est désormais à l’échelle locale que cette gestion défensive s’opérera, dans le cadre de la compétence GEMAPI. Néanmoins, on peut aussi considérer la digue sous trois autres angles, en la voyant 1) comme un objet incorporant des usages, 2) comme un objet comprenant une forte composante naturelle et 3) comme un élément essentiel du paysage local, littoral ou fluvial. À travers le programme de recherches DIGUES, nous souhaitons ainsi accompagner les acteurs locaux dans ce contexte changeant de gestion et proposer un regard élargi sur la digue, sans omettre de nous pencher sur les effets du changement climatique qui pourront les concerner. Prenant en considération l’ensemble du “système d’endiguement” c’est-à-dire l’avant digue, la digue et l’espace endigué protégé par la digue , 7 sites d’étude ont été retenus par les chercheurs, parfois à la demande des acteurs locaux. Catherine Carré est en charge du site des berges de Seine dans le Val de Marne, en collaboration avec José Frédéric Deroubaix, chercheur au LEESU (université Paris est)
Cosmet’eau s’appuie sur l’exemple des produits cosmétiques pour comprendre comment des préoccupations de santé publique et d’environnement liées aux micropolluants peuvent être prises en compte par les pouvoirs publics, y compris les collectivités locales, les industriels et les consommateurs. Le projet vise à caractériser les éventuels changements de pratiques et à évaluer l’efficacité, en termes d’impact sur les milieux aquatiques, de leur mise en œuvre. Le projet Cosmet’eau est porté par le LEESU (Adèle Bressy) et il réunit des acteurs publics et privés dans le domaine de l’eau : des chercheurs (LEESU, LADYSS), des collectivités : Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP) et Ville de Paris (Services techniques de l’eau et de l’assainissement et l’Observatoire parisien de l’eau), des PME : TronicoVigiCell, et une association : ArceauIdF.
La Directive Cadre Européenne sur l’eau a contribué à modifier en profondeur le regard porté sur nos eaux, leur gestion et leurs vulnérabilités. Ce projet qui mobilise historiens, géographes, politologues, juristes, sociologues, géochimistes, hydrologues et ingénieurs, a pour ambition de revisiter le concept de qualité des systèmes hydriques selon une approche interdisciplinaire, alliant sciences environnementales et sciences de l’environnement, c’est-à-dire une analyse des discours et des descriptions de l’état du milieu afin de comprendre comment la notion de qualité a été définie par de multiples acteurs au cours des XIXe et XXe siècles, mais aussi quelle en est sa part socialement construite, quelles sont les ruptures ou les changements dans la conception de la qualité, et comment la société a réagi à ces changements “réels” ou socialement construits. Perceptions, réglementations et observations du milieu sont les trois piliers conceptuels de Makara. Les terrains étudiés sont les bassins hydrographiques tels que définis par la loi de 1964, et plus particulièrement les bassins de la Seine, de la Loire et du Rhône, ainsi que la Bretagne.
Thèses en cours – Daniel Markovitch Discipline Géographie Sujet : «la solidarité hydrologique et financière du bassin de la Seine à l’épreuve des recompositions territoriales (1964 – aujourd’hui).»
Thèses soutenues
Le dépliant « La Bassée » est une production du collectif qui depuis 2020 réunit des chercheurs du PIREN-Seine et des acteurs politiques, économiques et associatifs de Seine-et- Marne et de l’Aube. Avec l’objectif d’échanger et de partager leurs connaissances sur la vallée amont de la Seine, les membres du collectif ont souhaité co-produire un document présentant le fonctionnement de la Seine depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours, et la vie avec elle des habitants de la vallée. Voulu comme ludique grâce à ses 4 blocs-diagrammes et leurs textes d’accompagnement, ce document restitue les principaux enjeux autour de la gestion de la Seine et ses milieux, d’abord pour les habitants de la Bassée au moment où le schéma de gestion de la Bassée Voulzie est mis à la concertation publique, mais aussi pour tous les Franciliens et leur donner envie de découvrir des paysages et des milieux remarquables. A télécharger https://piren-seine.fr/rapports/autres_rapports_et_etudes/la_bassee