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Séminaire  » La territorialité mobile. Identités et interactions sociales en jeu dans les pratiques de déplacement « 

Lieu :
Université de Tours
Salle du Conseil
Bât. B, UFR de Droit, économie et sciences sociales
50 avenue Jean Portalis
Tours

De 9h30 à 17h00

Dans le cadre de l’axe « mobilités, identités et territoires » du CIST, nous organisons un séminaire visant à réfléchir et à construire la notion de territorialité mobile.

Celle-ci nous semble en effet un outil heuristique pour saisir le rapport entre identités spatiales et pratiques de mobilité. Considérant que la mobilité est une dimension fondatrice des modes d’habiter, nous partons de l’hypothèse que l’habitant est à la fois résident et mobile : non pas « moins » ancré ou moins identifié par son ou ses appartenances spatiales, mais ancré différemment, dans la mesure où la mobilité génère des interactions sociales spécifiques[1]. Dans ses lieux et dans ses situations, elle modifie les représentations identitaires, elle produit des objets d’interactions sociales, installe empiriquement des cadres normatifs de ces interactions, crée des enjeux collectifs, mobilise des relations de proximité et demande de les réguler… toutes dimensions qui relèvent de la territorialité. Nous entendons cette territorialité dans une acception relationnelle, au sens que lui donne Claude Raffestin d’un « ensemble des relations qu’une société entretient avec elle-même, mais encore avec l’extériorité et l’altérité ».

C’est ce rapport à soi et à l’autre tel qu’il est modifié et mobilisé dans les pratiques de déplacement que nous nous proposons de saisir dans la territorialité mobile. Nous voulons ainsi développer un champ complémentaire aux nombreuses approches qui ont considéré les nouvelles spatialités issues de la mobilité. Les figures bien connues de l’archipel, du polytopisme, de la multi-résidentialité, etc. ou à l’inverse de repli et d’entre soi, ont examiné la manière dont les identités territoriales intégraient la diversité des appartenances et des lieux de référence ou de pratique. Elles montrent, notamment, que la mobilité dissocie la proximité sociale de la contiguïté spatiale et multiplie les possibilités de jouer sur le rapport distance spatiale/proximité sociales.

– Pour plus d’informations et connaître le programme, consultez le document ci-dessous :