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Parution de l’ouvrage « La biodiversité sous influence ? Les lobbies industriels face aux politiques internationales d’environnement »

La biodiversité sous influence ? Les lobbies industriels face aux politiques internationales d’environnement
Amandine ORSINI

2010, ISBN: 978-2-8004-1491-1
248 pages

Synopsis
Alors que 2010 marque l’année internationale de la biodiversité, les firmes jouent un rôle encore mal connu dans l’élaboration des accords internationaux liés à ce thème. Pour le préciser, cet ouvrage analyse l’influence des lobbies industriels sur les négociations passées et en cours de deux sous- accords de la Convention sur la diversité biologique signée en 1992 dans le cadre des Nations unies. Ces deux sous-accords portent respectivement sur la gestion des biotechnologies, et sur celle des ressources génétiques naturelles. Les firmes ont-elles réussi à imposer leurs préférences lors des négociations de ces accords ? Ont-elles dicté leurs lois, ou, au contraire, sont-elles restées sous le joug des gouvernements ? Seule une analyse empirique détaillée des stratégies d’influence industrielles en amont et pendant les réunions de négociations internationales permet de répondre à ces interrogations.

« Une réponse à plusieurs paradoxes du régime de la biodiversité. A ma connaissance, aucune étude ne permet de mieux comprendre le fossé qui sépare la Suisse des Etats-Unis sur le dossier APA, alors que tous deux sont des foyers importants de compagnies biotechnologiques. Cet ouvrage éclaire l’ambivalence du gouvernement américain, suffisamment sceptique pour s’abstenir de soumettre la ratification de la CDB au Congrès, et suffisamment enthousiaste pour défendre à grands cris l’approche contractuelle de la CDB par opposition à une approche réglementaire »
Jean-Frédéric Morin, professeur à l’Université libre de Bruxelles.

« L’auteur montre bien les limites de l’influence des entreprises au niveau national et international. Ses conclusions sur les nuances à apporter quant au rôle et au pouvoir des firmes sont extrêmement bien étayées et convaincantes »
Philippe Le Prestre, professeur à l’Université Laval et directeur de l’Institut Hydro-Québec en environnement, développement et société.