» Green Economy » ! Nouveau paradigme de développement à même de répondre aux crises que le monde traverse ? Modèle de prospérité écologique, alternatif au capitalisme globalisé ? Sortie par le haut des impasses environnementales du productivisme et du consumérisme ? Au mieux, la nouvelle panacée verte apparaît bien en deçà de cette perspective. Pire : dans les mesures préconisées – par le PNUE, l’OCDE, la Banque mondiale…- elle s’impose résolument à rebours de tout renversement de logique.
Le » développement durable » reste l’objectif annoncé, c’est l' » économie verte » qui va y mener. Par la mise sur le marché du » capital naturel « , la » valorisation » des » services écosystémiques « , la privatisation des ressources, le brevetage du vivant, le » libre-échange » des sols, de l’eau, de l’air, des forêts, de la biodiversité… et la prétendue » gestion efficace » induite, la démarche entend réguler durablement notre rapport à l’environnement, en dynamisant une » croissance créatrice d’emplois « , assurant ainsi » un avenir viable au capitalisme « .