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Appel à communications « 3e colloque euroméditerranéen en sciences sociales et interdisciplinarité »

Développement durable, innovation sociale et société civile

1er et 2 décembre 2011 à la Faculté des sciences juridiques économiques et sociales de Marrakech

Les sociétés contemporaines du Nord et du Sud subissent les dégâts du « progrès industriel ». Chaque jour davantage, elles prennent conscience de la nécessité d’un développement durable qui leur permettra d’inventer de manière pragmatique les possibilités d’un vivre ensemble plus juste et solidaire. « Etre en société » signifie se sentir concerné, individuellement et collectivement, localement et globalement, par les orientations données au travail en commun, c’est à-dire par les choix politiques qui engagent l’avenir. Comme citoyen individuel et comme citoyen collectif (ou partie prenante), il s’agit de participer aux débats sur les orientations à donner à l’action (dans les domaines du travail, de la consommation, de l’habitat, etc.). C’est un engagement dans une dynamique de développement ouverte sur l’avenir.

La dynamique sociétale et institutionnelle que connaissent les organisations (collectivités, associations, entreprises) dans le monde d’aujourd’hui, et la multiplication des objectifs sociaux, économiques et de profitabilité, imposent aux acteurs plusieurs défis pour mener des stratégies de développement acceptables avec les orientations de durabilité et prospérité sociale. Ces stratégies doivent évoluer et innover dans le sens de contenir tous les nouveaux défis et s’adapter aux nouvelles exigences qu’incarne toute conciliation entre objectifs économiques, sociaux et environnementaux. D’où un effort continuel et permanent qui s’impose dans le processus d’innovation sociale, un processus complexe sous-tendu par des tensions entre des intérêts et/ou des valeurs contradictoires (profit individuel/profit collectif ; intérêt immédiat/intérêt à moyen ou long terme).

L’innovation sociale se distingue par sa finalité d’aboutir à un bénéfice objectif pour la collectivité locale, les groupes ou les communautés et par des avantages qu’elle doit procurer aux territoires et aux populations quelle que soit sa nature (organisationnelle, de projet, méthodologique, culturelle, technique ou marchande) dans un environnement entrepreneurial, social écologique, économique et humain intégré.

L’innovation sociale est inclusive, car elle se distingue de l’innovation destructrice limitée à la brevetabilité et à la plus-value, d’être le fruit d’un travail collectif visant le mieux être, la partageabilité et la libre transférabilité. Initiée par des acteurs locaux, l’innovation sociale se présente comme une intervention et agit comme un vecteur de changement social, de transformation des cadres d’action, d’évolution des relations sociales et d’émergence de nouvelles règles sur la base d’un compromis ou d’une transaction sociale.

L’innovation sociale concerne l’invention de nouvelles modalités d’action collective et d’échanges dans la conception et la mise en œuvre de réponses à des besoins sociaux. Elle doit se traduire par l’émergence de groupes de gens actifs et entrepreneurs qui inventent et concrétisent des façons originales de gérer leurs problèmes quotidiens (de la garde d’enfants ou la prise en charge de personnes âgées, à la recherche d’une alimentation saine et naturelle ; de l’entretien d’espaces verts à l’usage de modes de transport alternatifs ; de la création de réseaux de nouvelles solidarités à la création de nouvelles façons d’habiter et de partager des biens et des services. D’où le rôle que doit jouer la société civile en matière d’initiative, de promotion et de structuration du développement des actions d’innovation sociale.

Le colloque « Développement durable, innovation sociale et société civile » est structuré autour de trois axes :

– Axe 1 : Développement durable et innovation sociale
– Axe 2 : Innovation sociale et société civile
– Axe 3 : Innovations, réseaux, échanges et apprentissages

– Les propositions de communication sont à présenter pour le 30 septembre 2011 à l’attention de Josiane Stoessel ([josiane.stoessel@uha.fr->mailto:josiane.stoessel@uha.fr]) et de Sidi Mohamed Rigar ([mrigar@hotmail.com->mailto:mrigar@hotmail.com]) en deux pages maximum (6000 signes, format Word).

Elles devront :
– Présenter clairement le sujet qui sera traité.
– Montrer son lien avec un (ou plusieurs) axe(s) du colloque.
– Donner l’adresse complète des auteurs (3 maximum), leur fonction et leur(s) discipline(s)
scientifique(s).

Les propositions pourront aussi :
– Présenter brièvement la méthodologie utilisée (15 lignes maximum).
– Donner les principales références bibliographiques (6 maximum).

– Pour plus d’informations sur cet appel à communication, consulter le document ci-dessous.