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Catherine Carré

Enseignante-chercheuse
Professeure des universités, Emerite,
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Sections CNU 23

Géographie

THÈMES DE RECHERCHE DÉVELOPPÉS

 

    • Mise en regard des réseaux d’eau et d’assainissement de la ville, à travers les pratiques, la gestion des services publics et les aménagements urbains
    • Analyse interdisciplinaire de la relation entre les rivières et les sociétés
    • Analyse de la construction de la qualité de l’eau et des milieux par les sociétés urbaines
    • Analyse des relations entre sciences et politique

 

THÈMES DE RECHERCHE DÉVELOPPÉS

 


 


 


CHAMPS GÉOGRAPHIQUES

 





    • France




 


PRINCIPALES ACTIVITÉS DE RECHERCHE

 





    • Programme DIGUES Interactions, gestion, usages, environnement, scénarios financement ANR (2019 2022)




Ce travail sous la direction de Lydie Goeldner (LGP) porte sur les transitions des systèmes d’endiguement maritimes et fluviaux au XXIe siècle en France entre usages, paysage, nature et protection.

La société française nous semble être à un tournant des relations qu’elle entretient avec ses digues, maritimes comme fluviales, présentes sur un linéaire de 9000 kilomètres.Si la digue favorise souvent une forme de conquête de terres sur la mer ou le lit fluvial, elle constitue surtout un élément majeur du système de défense contre les eaux marines ou fluviales. C’est désormais à l’échelle locale que cette gestion défensive s’opérera, dans le cadre de la compétence GEMAPI. Néanmoins, on peut aussi considérer la digue sous trois autres angles, en la voyant 1) comme un objet incorporant des usages, 2) comme un objet comprenant une forte composante naturelle et 3) comme un élément essentiel du paysage local, littoral ou fluvial.

À travers le programme de recherches DIGUES, nous souhaitons ainsi accompagner les acteurs locaux dans ce contexte changeant de gestion et proposer un regard élargi sur la digue, sans omettre de nous pencher sur les effets du changement climatique qui pourront les concerner. Prenant en considération l’ensemble du « système d’endiguement » c’est-à-dire l’avant digue, la digue et l’espace endigué protégé par la digue , 7 sites d’étude ont été retenus par les chercheurs, parfois à la demande des acteurs locaux.


Catherine Carré est en charge du site des berges de Seine dans le Val de Marne, en collaboration avec José Frédéric Deroubaix, chercheur au LEESU (université Paris est)







      • Projet Cosmet’eau (2015 2018). Le projet Cosmet’eau (2015 2018) s’intéresse aux «Changements de pratiques pour les produits cosmétiques : des lanceurs d’alerte aux impacts sur les milieux aquatiques». Il est financé par le ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, l’Agence française pour la biodiversité (AFB) et l’Agence de l’eau SeineNormandie (AESN).






Cosmet’eau s’appuie sur l’exemple des produits cosmétiques pour comprendre comment des préoccupations de santé publique et d’environnement liées aux micropolluants peuvent être prises en compte par les pouvoirs publics, y compris les collectivités locales, les industriels et les consommateurs. Le projet vise à caractériser les éventuels changements de pratiques et à évaluer l’efficacité, en termes d’impact sur les milieux aquatiques, de leur mise en œuvre.





    • Le projet Cosmet’eau est porté par le LEESU (Adèle Bressy) et il réunit des acteurs publics et privés dans le domaine de l’eau : des chercheurs (LEESU, LADYSS), des collectivités : Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP) et Ville de Paris (Services techniques de l’eau et de l’assainissement et l’Observatoire parisien de l’eau), des PME : TronicoVigiCell, et une association : ArceauIdF.




 





    • MAKARA (ANR12SENV009 Société et changements environnementaux, 20132017)

    • La Directive Cadre Européenne sur l’eau a contribué à modifier en profondeur le regard porté sur nos eaux, leur gestion et leurs vulnérabilités. Ce projet qui mobilise historiens, géographes, politologues, juristes, sociologues, géochimistes, hydrologues et ingénieurs, a pour ambition de revisiter le concept de qualité des systèmes hydriques selon une approche interdisciplinaire, alliant sciences environnementales et sciences de l’environnement, c’est-à-dire une analyse des discours et des descriptions de l’état du milieu afin de comprendre comment la notion de qualité a été définie par de multiples acteurs au cours des XIXe et XXe siècles, mais aussi quelle en est sa part socialement construite, quelles sont les ruptures ou les changements dans la conception de la qualité, et comment la société a réagi à ces changements « réels » ou socialement construits. Perceptions, réglementations et observations du milieu sont les trois piliers conceptuels de Makara. Les terrains étudiés sont les bassins hydrographiques tels que définis par la loi de 1964, et plus particulièrement les bassins de la Seine, de la Loire et du Rhône, ainsi que la Bretagne.




 


RESPONSABILITÉS SCIENTIFIQUES ET ADMINISTRATIVES

Responsabilités administratives

– Responsable du site Ladyss Paris 1 (Campus Condorcet)


Animation scientifique

– Responsable du thème 1 du projet Makara (La perception de la qualité des milieux au travers des discours de multiples acteurs, du riverain à l’acteur institutionnel, en passant par les associations de protection de l’environnement, les industriels de l’eau, les scientifiques).

– Responsable de l’axe 3 «Les outils de production de connaissance & leur mobilisation pour l’action» du programme Piren-Seine (programme interdisciplinaire de recherche sur l’environnement de la Seine).

– Animatrice du groupe de travail «Petites rivières urbaines franciliennes» au sein de l’association ARCEAU-Idf.


ACTIVITÉS D’ENSEIGNEMENT / DIRECTION DE THÈSES

Thèses en cours


– Marion BOESPFLUG (en codirection avec LAMARCHE Thomas, Univ. de Paris, Ladyss)

Discipline : Géographie/ Economie

Sujet : «Recomposition des services urbains au sein des tiers-lieux. Déchets et friches urbaines à Paris et Plaine Commune.»


– Myriam HILBERT (en codirection avec Lydie Goelder, Univ. Paris 1, LGP)

Discipline : Géographie

Sujet : «La perception sociale d’un outil d’adaptation aux changements climatiques : le projet de territoire à travers la gestion souple du trait de côte par le Conservatoire du littoral.»


– Daniel Markovitch

Discipline Géographie

Sujet : «la solidarité hydrologique et financière du bassin de la Seine à l’épreuve des recompositions territoriales (1964 – aujourd’hui).»


Thèses soutenues


Laura Clevenot. 2020. « Les bassins d’eaux pluviales autoroutiers : structures techniques d’aménagement et/ou continuités spatio-temporelles écologiques ? ». Thèse de Géographie. En co-direction avec Pierre Pech, Univ. Paris 1, Ladyss.