La thèse doit permettre, dans le cadre de la compensation écologique, de trianguler diverses approches : juridique, territoriale et écologique, devant ainsi conduire à une analyse multi-facette de l’intégration des logiques de territoire et des dynamiques écologiques dans la compensation.

Cette analyse doit se faire à travers des études de cas : il s’agit de réaliser une analyse rétrospective, c’est-à-dire d’étudier les différentes étapes d’un projet, de l’amont (i.e. depuis sa conception) jusqu’à l’aval (mise en œuvre et suivi des mesures compensatoires), en prenant comme fil conducteur la compensation écologique dans le cadre de la séquence Éviter-Réduire-Compenser (ERC) ; une analyse des étapes d’évitement et de réduction est donc incontournable.

Par ces études de cas, il s’agit d’identifier s’il est possible d’imaginer la compensation écologique autrement, en partant p.ex. sur des bases quelque peu différentes. Il pourrait s’agir d’une compensation qui tienne mieux compte des logiques territoriales, tant dans l’approche spatiale qu’humaine, permettant ainsi la mise en œuvre d’un véritable projet de territoire autour de la compensation écologique. Par ailleurs, la réalisation d’un benchmark international (Colombie, Pérou, Afrique du Sud, Australie) doit notamment permettre d’identifier d’autres scénarios possibles.