UMR7533

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Rita Maalouf

Doctorante
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
École doctorale de géographie de Paris
Année de première inscription  : 2018
Géographie

THÈMES DE RECHERCHE DÉVELOPPÉS


  • Globalisation financière
  • Politiques monétaires
  • Crises financières
  • Réglementation bancaire

MOTS-CLÉS





Europe, Méditerranée, territoires, Euro-Méditerrannée, géopolitiques, socio-économiques, numérique, immatériel, digitale, données






TITRE DE LA THÈSE

La révolution numérique favorise-t-elle l’intégration régionale euro-méditerranéenne ?

RÉSUMÉ DE LA THÈSE

Cette thèse s’insère dans les travaux sur l’intégration régionale mais au travers des relations entre les échanges immatériels Nord-Sud et Sud-Nord.

Dans ce cadre, l’objectif est de démontrer qu’un continent immatériel est en voie de constitution de façon parallèle aux États-nations qui relèvent de la géographie classique. Les rapports interétatiques, ceux de l’Europe avec les États du Sud et de l’Est de la Méditerranée, peinent à constituer une communauté d’échanges profonde au moment où s’y substitue – c’est ce que la thèse tendra à démontrer – une nouvelle géographie de l’immatériel.

Nous analyserons les effets structurants sur les territoires de façon globale et plus particulièrement au niveau de la région Euro-Méditerranéenne. Nous mesurerons les conséquences géographiques, géopolitiques, socio-économiques et sociétales, voire anthropologiques, de cette révolution de l’immatériel.

Étant donné que la contribution générale du numérique à l’intégration régionale est un sujet à la fois neuf, exploratoire et évolutif, il a été prévu deux méthodologies différentes correspondant à deux temps de la recherche.

Premièrement, l’intégration régionale est à mesurer entre les pays du pourtour méditerranéen en s’appuyant sur les trois critères principaux liés au numérique : tout d’abord, la vérification de l’existence d’accords politiques dans ce domaine ; ensuite, l’évaluation du degré de convergence ou de divergence des structures socio-économiques nationales au sein de la région ; enfin, la détermination de la coopération et de la géographie des échanges entre les deux rives.

Deuxièmement, nous définirons ce qui pourrait fonder scientifiquement ce continent immatériel : a-t-il des paramètres stables ? provoque-t-il une intégration régionale ? Existe-t-il des intérêts communs ? Forme-t-il une communauté Euromed ?
A l’évidence, nous évaluerons les conséquences géographiques de ces bouleversements en identifiant des outils et techniques de collecte de données en se basant sur une grille d’observation ethnographique en ligne.

La géographie classique restera stable car immuable dans ses frontières et dans son rapport à la Méditerranée, mais nous plaiderons pour une nouvelle géographie de l’immatériel qui rapproche les deux rives de la Méditerranée.