UMR7533

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Elise Bourdin

Doctorante
Université Paris 8 Saint-Denis
École doctorale : ED 401
Année de première inscription : 2018
Année de soutenance prévue : 2023

ATELIER 4 : Santé, Enjeux sanitaires et Territoires

Sciences de l’Education

Master d’origine : Éducation et santé
Directrice de thèse : Jacqueline DESCARPENTRIES

Educatrice spécialisée depuis 2005, j’ai commencé ma carrière comme éducatrice de rue en centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogue (CAARUD) en milieu prostitutionnel Lillois. J’ai ensuite travaillé en centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) pour hommes alcoolodépendants sur la métropole de Lille. Enfin depuis 2010, je suis éducatrice spécialisée en centre de soin et d’accompagnement de prévention en addictologie (CSAPA) sur le service prévention et addiction sans substance à Valenciennes.

Tout en travaillant j’ai entrepris un cursus universitaire en Sciences de l’éducation. En 2006 j’ai obtenu la licence avec la mention assez bien, à l’université de Lille III. En 2008 – 2009 j’ai poursuivis en Master I et II dans le cadre d’un cursus international entre l’Université de Lille III et l’Université de Laval à Québec j’ai obtenu la mention Très bien.

Depuis 2018, je suis doctorante en sciences de l’éducation, UMR CNRS LADYSS Paris 8, Université Paris 8 – Vincennes, Saint Denis (France) Sous la direction de Jacqueline DESCARPENTRIES, chercheure émérite au sein de l’UMR CNRS LADYSS 7533 Université de Paris 8-Vincennes
Ma thèse porte sur une analyse critique des dispositifs de prévention liés à l’addiction aux jeux d’argent et de hasard en France.

En parallèle de mon métier d’éducatrice et de mes études, je suis professeure vacataire à l’Université Polytechnique du Hainaut Cambrésis pour les étudiants deuxième années du DEUST « Métiers de la cohésion sociale) et vacataire en école de travailleurs sociaux.

Mais avant tout, je suis maman d’une petite fille de 8 ans.

 

 

THÈMES DE RECHERCHE DÉVELOPPÉS

Educatrice spécialisée depuis 2005, j’ai commencé ma carrière comme éducatrice de rue en centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour les usagers de drogue (CAARUD) en milieu prostitutionnel Lillois. J’ai ensuite travaillé en centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) pour hommes alcoolodépendants sur la métropole de Lille. Enfin depuis 2010, je suis éducatrice spécialisée en centre de soin et d’accompagnement de prévention en addictologie (CSAPA) sur le service prévention et addiction sans substance à Valenciennes.


Tout en travaillant j’ai entrepris un cursus universitaire en Sciences de l’éducation. En 2006 j’ai obtenu la licence avec la mention assez bien, à l’université de Lille III. En 2008 – 2009 j’ai poursuivis en Master I et II dans le cadre d’un cursus international entre l’Université de Lille III et l’Université de Laval à Québec j’ai obtenu la mention Très bien.


Depuis 2018, je suis doctorante en sciences de l’éducation, UMR CNRS LADYSS Paris 8, Université Paris 8 – Vincennes, Saint Denis (France) Sous la direction de Jacqueline DESCARPENTRIES, chercheure émérite au sein de l’UMR CNRS LADYSS 7533 Université de Paris 8-Vincennes

Ma thèse porte sur une analyse critique des dispositifs de prévention liés à l’addiction aux jeux d’argent et de hasard en France.


En parallèle de mon métier d’éducatrice et de mes études, je suis professeure vacataire à l’Université Polytechnique du Hainaut Cambrésis pour les étudiants deuxième années du DEUST « Métiers de la cohésion sociale) et vacataire en école de travailleurs sociaux.


Mais avant tout, je suis maman d’une petite fille de 8 ans.


MOTS-CLÉS

jeux d’argent et de hasard, addiction, dispositif critique de prévention, praxis, coopérative


TITRE DE LA THÈSE

Analyse critique des dispositifs de prévention sur le jeu d’argent et de hasard.


RÉSUMÉ DE LA THÈSE

Tandis qu’en réponse aux critères diagnostiques de l’addiction aux jeux d’argent et de hasard (JAH) répertoriés dans le DSM depuis 1994 (Manuel Diagnostic et statistique des troubles mentaux) de l’APA (American Psychological Association) comme « Gambling disorder » i, des dispositifs de prévention et de soins ont été mis en place sur le plan mondial et hexagonal.


En France, la prévention s’est surtout développée et organisée depuis la loi du 12 mai 2010, relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des JAH, et s’est construite selon une logique d’addictologie de santé publique (Valleur 2005), favorisant la prise en charge bio-psycho-sociale. La prévention a vraisemblablement une difficulté à penser ses pratiques au-delà de ces inventaires culturels de la norme, c’est à dire au travers une définition médico-psychologique euro-centrée et nord-américaine de l’addiction.


Or, aujourd’hui la prévention semble prendre un tournant réflexif (Schön, 1996) et post-critique ( De Sousa Santos, 2016) qui s’ouvrent à un processus d’analyse critique des discours sur les pratiques et sur les pratiques du discours extractivistes pour fabriquer des dispositifs de préventions dé-collectivisant la parole, en dé-politisant la psyché devenue force de production par des dispositifs préventifs issus de l’expérience individuelle et collective des joueurs et autres protagonistes du monde des jeux.


Cette thèse tentera de mettre en évidence non seulement la critique de ces dispositifs mondialisés et protocolisés de la prévention, mais aussi au travers d’une écologie des savoirs et des méthodologies coopératives proposer la création d’une prévention alternative, territorialisée, collective et émancipatrice pour toute personne en difficultés avec les JAH.


iUne « impossibilité de résister aux impulsions à jouer et à un comportement de jeu qui compromet, gêne ou désorganise les objectifs personnels, familiaux ou professionnels. » (APA, 1983, p. 315)