UMR7533

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Kaduna-Eve Demailly

Enseignante-Chercheuse Maîtresse de conférences – Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis Section CNU 23, CNRS 39
Géographie

THÈMES DE RECHERCHE DÉVELOPPÉS

    • Environnement et aménagement urbains
    • Production et gestion des territoires métropolitains (pratiques citadines et politiques publiques)
    • Nature en ville, agriculture urbaine, marche en ville

 

THÈMES DE RECHERCHE DÉVELOPPÉS


  • Géographie sociale de l’environnement

  • Environnement et aménagement urbains

  • Politiques publiques et pratiques citadines de production et gestion des territoires métropolitains

  • Nature en ville, agriculture urbaine, mobilités actives (marche et vélo)

MOTS-CLÉS

Jardin partagé, friche, agriculture urbaine, marche, vélo, espace public, politiques publiques, pratiques citadines, Île-de-France

CHAMPS GÉOGRAPHIQUES


  • Contexte métropolitain (Île-de-France)

PRINCIPALES ACTIVITÉS DE RECHERCHE


Au sein du programme MAMA, le Groupe de Travail Vélo s’intéresse aux liens entre vélo, santé et territoire en temps « post-crise sanitaire ». Après la mobilisation du vélo comme « geste barrière » et l’observation de la nette progression des flux cyclistes en milieu urbain entre 2019 et 2021, le projet de recherche questionne les pratiques cyclistes et les politiques publiques à l’aune de l’argument santé. Il s’agit d’examiner le rôle de l’argument santé dans le développement des mobilités cyclistes en ville ainsi que sa temporalité et d’analyser cette dynamique avec une attention particulière aux contrastes territoriaux entre centres urbains, espaces périurbains et espaces ruraux au sein de la région Île-de-France.

  • 2022-2024 Projet Sar-dyn (Labex Dynamite) Cueillir en ville. Populations migrantes et plantes dans les marges urbaines coordonné par Flaminia Paddeu et Fabien Roussel, avec Etienne Grésillon et Audrey Bochaton


Ce projet vise à visibiliser et documenter les « modes de cueillette » des populations chinoises (pratiques sociales, spatiales et écologiques, plantes cueillies, usages) et à appréhender comment la cueillette urbaine interagit avec la gestion des espaces verts et du foncier (perturbations, régulations). Il se déploie sur les territoires du Grand Paris (les parcs de Choisy et de Belleville à Paris, le Parc Georges Valbon à La Courneuve, le canal d’Aubervilliers au niveau du Parc du Millénaire et la Vallée de Chevreuse) et de la métropole marseillaise.

  • Depuis 2019, cycle Agriculture urbaine et quartiers populaires co-porté avec Ségolène Darly, Antoine Lagneau et Flaminia Paddeu  :


-Journée d’étude « Occuper, cultiver et habiter les terres urbaines : quel(s) droit(s) ? » organisée le 20 mars à Dijon

-Journée d’étude « Agriculture urbaine et quartiers populaires » organisée en novembre 2019 à l’Université Paris 8 ; Livre blanc : https://hal.parisnanterre.fr/hal-03846651v1

RESPONSABILITÉS SCIENTIFIQUES ET ADMINISTRATIVES


  • Co-responsable du master de Géographie de Paris 8, parcours VARAP / M2 spécialisation Alternatives écologiques

ACTIVITÉS D’ENSEIGNEMENT / DIRECTION DE THÈSES


  • Principaux enseignements


Licence 

Aménager : pour quoi faire ? / Tremplin Master

Master 

Stage d’intégration / Expérimentations locales de l’économie circulaire / Éducation à l’environnement et au développement durable / Ingénierie du projet de développement

Construire la citoyenneté environnementale / Action publique et politiques environnementales / Expérimentations locales et innovations (atelier)

Atelier d’acompagnement au stage professionnel

  • Encadrement de mémoires de recherche, de recherche-action et de stage

TITRE DE LA THÈSE

Jardiner les vacants. Fabrique gouvernance et dynamiques sociales des vacants urbains jardinés du nord-est de l’Île-de-France

RÉSUMÉ DE LA THÈSE

Au début des années 2000, on assiste en France au développement de vacants jardinés : des espaces interstitiels, dont les anciennes utilisations du sol sont caduques, temporairement conquis et végétalisés par les habitants. L’encadrement de ces initiatives par les municipalités donne naissance au jardin partagé, dont le vacant jardiné institutionnalisé constitue un type spécifique car installé sur un terrain vacant et temporaire. Cette thèse vise à appréhender le vacant jardiné comme un outil d’analyse privilégié du « faire » et du « vivre » la ville contemporaine grâce à une étude, combinant méthodologies qualitatives et quantitatives, fondée sur 48 études de cas du nord-est de l’Île-de-France. Nous montrons ainsi que la gestion de territoires urbains publics par des associations constitue un fait inédit. Toutefois, alors que les usagers participent pleinement à la gestion du vacant jardiné, ils ont un rôle limité dans la prise de décision. Si le développement des vacants jardinés institutionnalisés témoigne d’un engagement politique, il s’inscrit aussi dans des stratégies de rentabilisation accrue des espaces urbains qui présentent des bénéfices certains pour les municipalités en termes d’embellissement, de sécurisation des sites et d’image politique. Enfin, les impacts sociaux et environnementaux sont à relativiser. D’une part, la création de liens sociaux est circonscrite à l’espace du jardin, en raison de son statut hybride relevant du « club ». D’autre part, les vacants jardinés sont davantage appréhendés comme des outils d’amélioration du cadre de vie et de sensibilisation à l’environnement que comme des territoires écologiques et de biodiversité effectifs.