UMR7533

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Béatrice de Peyret

Chargée d’études documentaires

Ingénieur d’études CNRS

THÈMES DE RECHERCHE DÉVELOPPÉS

 

    • Économie des institutions et des systèmes économiques
    • Histoire des économies socialistes et postsocialistes
    • Intégration européenne
    • Histoire de la pensée économique

 

THÈMES DE RECHERCHE DÉVELOPPÉS

 





    • Économie des institutions et des systèmes économiques

    • Histoire des économies socialistes et postsocialistes

    • Intégration européenne

    • Histoire de la pensée économique




 


CHAMPS GÉOGRAPHIQUES

 





    • France




 


PRINCIPALES ACTIVITÉS DE RECHERCHE

 





    • Pendant près de 10 ans au sein du Muséum national d’Histoire naturelle, j’ai étudié l’impact sur la biodiversité des changements globaux d’origines anthropiques, démontrant ainsi le processus en cours d’Homogénéisation biotique du vivant. J’ai participé aux vifs débats de la biologie de la conservation pressée par une marchandisation du vivant toujours plus importante au détriment des connaissances scientifiques, notamment sur l’évolution au long terme du vivant (e.g. thématiques des services écosystèmiques, déextinction, fixisme, espèces introduites…)




Aujourd’hui mes recherches interrogent le « partage » entre nature et culture à partir de sa dichotomie parallèle séparant corps et esprit. J’étudie pour cela les relations humains*natures dans des optiques esthétiques, biologiques et politiques.





    • Comment s’articule penser – sentir agir dans les entrelacs du vivant ?




Comment les expériences de natures situées débordent les grands dualismes occidentaux?


Ma recherche interroge les expériences incarnées du vivant dans la multiplicité de ces éprouvés. Cette sortie de l’oculocentrisme offre l’occasion de repenser les relations entre corporéité, spatialité, présence et milieux. J’étudie notamment comment différentes conduites de l’attention mènent à l’élaboration de techniques du corps et comment ces techniques permettent d’écouter et comprendre autrement les milieux dans leur singularité.

J’interroge également les liens entre expérience et engagement. Quelles seraient les modalités d’engagement de pratiques non destructrices du vivant? Comment les collectifs s’organisent pour habiter la terre autrement ? Quels « modèles économiques » et rapport au « travail » émergent de ces situations afin que les enjeux éthiques structurent les approches esthétiques ?


J’aborde ces questions de cultures de la nature à partir de trois situations contrastées :





    • les pratiques naturalistes avec notamment le développement des sciencesparticipatives autour de la mesure de la biodiversité ;

    • les arts du mouvement, dans la création chorégraphique contemporaine et dans les pratiques somatiques qui recomposent des modèles de corps intégrant corps/esprit/milieu.

    • les mondes agricoles (viticole et maraîcher) qui se développent autour de nouvelles considérations éthicopratiques envers le vivant.




Ma recherche s’ancre dans une volonté de décloisonner d’un côté la « théorie » et de l’autre les « pratiques », en travaillant en dialogue avec des acteurs de terrain : cultivateurs, amateurs de natures et artistes. L’engagement de ma recherche dans un travail situé à partir des pratiques pose nécessairement des questions d’épistémologies et de méthodologies. C’est à cet endroit que la pratique de l’art s’immisce dans ma recherche.